L’Albanie devient le premier pays au monde à nommer une intelligence artificielle au sein de son gouvernement. Diella, chargée de superviser les marchés publics, incarne la promesse d’une administration incorruptible dans un pays miné par les scandales.

Unitree Robotics prépare son entrée en Bourse avec une valorisation potentielle de 7 milliards de dollars. Dans le sillage d’Elon Musk et de Tesla, la robotique humanoïde dopée à l’IA s’impose comme la prochaine grande révolution industrielle.

Le « mode étude » de ChatGPT promettait de révolutionner l’apprentissage. Mais la recherche met en garde : sans effort cognitif, l’IA risque de freiner l’acquisition durable des savoirs.

Musk, l’homme le plus riche du monde, pourrait une nouvelle fois distancer ses rivaux. Les actionnaires de Tesla lui propose un nouveau plan d’intéressement pour motiver leur poule aux œufs d’or.

En devenant le premier actionnaire de Mistral, le néerlandais ASML scelle une alliance inédite entre le roi mondial de la lithographie et la jeune pousse française de l’IA. Ce rapprochement propulse Mistral au rang de première décacorne hexagonale et esquisse un axe franco-néerlandais inédit. Mais il souligne aussi, en miroir, la différence de méthode avec les États-Unis, où l’État fédéral est entré au capital d’Intel. Deux continents, deux équilibres, une même bataille.

Le projet européen « Chat Control », censé lutter contre les contenus pédopornographiques, inquiète par ses implications : en imposant le scannage de toutes les messageries, y compris chiffrées, il ouvrirait la voie à une surveillance de masse inédite.

Du mannequin virtuel de Vogue aux chansons composées par des IA, la frontière entre création humaine et production artificielle devient de plus en plus floue. Une évolution qui interroge sur ce que nous attendons vraiment de l’art.

Le rachat de 10 % d’Intel par l’État américain est un signal au monde entier. Les puces, les data centers et bientôt les modèles d’IA ne sont plus des entreprises comme les autres, mais les nouveaux champs de souveraineté du XXIᵉ siècle. Bienvenue dans l’ère du capitalisme de puissance.

Après Copernic, Darwin et Freud, l’intelligence artificielle incarne une quatrième « blessure narcissique » pour l’humanité. Une menace intellectuelle et spirituelle qui oblige à repenser nos repères et nos responsabilités.

L’IA menace moins les ouvriers que les diplômés. Une étude Microsoft révèle que les métiers les plus exposés sont ceux des cols blancs. Mais la robotique humanoïde qui arrive pourrait rebattre toutes les cartes.

L’IA permet désormais d’ajuster les prix à chaque consommateur. Un progrès pour les entreprises, mais une menace grandissante pour les plus vulnérables.

Pour la première fois, une intelligence artificielle a conçu seule plus d’une centaine de modèles d’IA, dont la plupart surpassent ceux imaginés par les chercheurs humains. Ce système, appelé ASI-ARCH, a été développé par une équipe internationale réunissant l’Université Jiao Tong de Shanghai, le laboratoire GAIR-NLP, et d’autres institutions académiques. Comme AlphaGo avait révélé une intelligence non humaine capable de créer des stratégies inédites, ASI-ARCH inaugure une nouvelle frontière : une IA qui conçoit d’autres intelligences. La recherche scientifique bascule-t-elle dans l’ère des chercheurs-machines ?

La machine qui produit la machine. Musk fait référence à ses usines avec cette formule. Bien au-delà des produits que vous fabriquez, comment vous les fabriquez et avec quelle efficacité, fera de vous un gagnant ou non.

Grok, l’intelligence artificielle de Musk, rédigera-t-elle le futur programme électoral du parti politique qu’il s’apprête à lancer ?

L’IA s’impose aujourd’hui comme le « méchant » hollywoodien par excellence, incarnant la peur d’une technologie désormais tangible et capable de fragiliser l’industrie cinématographique.

De la voix IA de Dark Vador aux wearables qui enregistrent chaque conversation : le “Primer” de The Diamond Age n’est plus un rêve de science-fiction, mais une promesse – ou une menace – à portée de main.

Cette semaine, Musk rallume la guerre avec Trump, Neuralink repousse les limites de la télépathie et Tesla rassure Wall Street.

Confier nos choix de voyage à l’IA ne supprime pas la décision : l’algorithme réduit juste la jungle d’options, mais sans bon sens ni modèle personnel, il doit rester sous supervision humaine.

Ils fascinent, informent, rassurent et parfois à tort. Les agents conversationnels dopés à l’IA ont envahi notre quotidien, mais leur fonctionnement reste, pour beaucoup, une boîte noire.

Alors que les outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT s’imposent dans les processus créatifs, une étude publiée dans Nature Human Behaviour remet en question leur capacité à générer une véritable diversité d’idées. Si l’IA produit un grand volume de propositions, celles-ci tendent à se ressembler fortement, au point d’inquiéter certains chercheurs sur les risques d’un appauvrissement de la pensée créative.