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Près d’un siècle après la débâcle de 1940, la France semble rejouer une tragédie d’un autre ordre : celle de l’aveuglement collectif. Hier, l’ennemi s’appelait Allemagne. Aujourd’hui, il porte le nom de dette publique.

Adopté par erreur, un amendement de la Commission des finances a supprimé la taxe de 2% sur les holdings patrimoniales, privant l’État d’un milliard d’euros de recettes. Derrière cette bévue législative, une illustration saisissante des contradictions de la fiscalité française entre complexité assumée et hypocrisie revendiquée.

Alors que la lutte contre le réchauffement climatique passe de plus en plus par la mise en place de taxes sur les émissions de carbone, une nouvelle étude publiée dans American Economic Journal: Macroeconomics remet en lumière la question de leur efficacité réelle. Si ces politiques permettent bien de réduire les émissions, elles entraînent aussi un ralentissement mesurable de l’activité économique.

Entre un impôt sur le revenu qui ne couvre même pas les salaires de la fonction publique et des dépenses sociales qui dépassent largement les recettes de l’État, le budget 2026 révèle la fragilité structurelle de nos finances.

En conditionnant le vote du budget à l’adoption de ses mesures, le PS place le gouvernement sous tutelle politique et les députés devant un dilemme : obéir pour sauver la « stabilité » ou assumer la crise institutionnelle.

Alors que le PS braque le revolver de la censure sur l’ensemble des députés s’ils n’acceptaient pas collectivement de voter ses mesures de « justice fiscale », retour sur un concept galvaudé jusqu’à l’escroquerie idéologique absolue.

Il aura donc fallu trois ans, plusieurs rapports, et une poignée d’irréductibles économistes pour que l’État admette enfin ce que tout le monde savait déjà : les comptes des retraites publiques ne sont pas tout à fait ce qu’ils prétendent être.

Plusieurs pays européens ont réussi à redresser leurs finances publiques grâce à des réformes structurelles et une discipline budgétaire stricte. C'est notamment le cas du Danemark, des Pays-Bas, de la Suède, ou encore, plus récemment, du Portugal.

Au-delà du débat budgétaire qui s’annonce sanglant , c’est l’avenir du modèle social français fondé sur la solidarité qui est en jeu . L’abandon du déni de réalité va ouvrir la porte à des réformes libérales . Qu'on le veuille ou non !

La France a donc évité une nouvelle censure mais au prix d’une nouvelle vague de déni de la réalité qu’il faudra payer au prix fort... Les chefs d’entreprise sont furieux, les banquiers inquiets et des personnalités d’ordinaire si discrètes sortent de leur silence.

Alors que le marché français des télécoms pourrait connaitre un tournant majeur, Altice France, propriété de Patrick Drahi, et maison mère de SFR, vient de rejeter l'offre conjointe de Bouygues, Orange et Free à hauteur de 17 milliards d'euros.

Incapable de renverser le gouvernement et suite à la concession accordée par Sébastien Lecornu au Parti socialiste, Marine Le Pen rêve de reprendre la main. Et de gripper la machine en coinçant la macronie.

Alors que Sébastien Lecornu a présenté hier son projet de loi de finances (PLF), non sans susciter de critiques, il se pourrait que le véritable danger pour le gouvernement et le pays en général réside d'avantage dans le projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) et notamment le comblement du déficit de celle-ci dans un contexte difficile. Décryptage.

La France peut-elle continuer à privilégier le bien-être immédiat au prix de son appauvrissement et d’une perte de sa souveraineté ?

L’Allemagne vient d’adopter en septembre son budget 2025 avec plusieurs mois de retard et un endettement record.

Officiellement, Donald Trump s’en moque, mais les Américains vont commencer à le payer très cher. Le Congrès ayant refusé d’autoriser certaines opérations budgétaires, il a tout bloqué ou presque. Le président ne veut pas céder. Le peuple, lui, finira par l’accepter.

La comédie politique continue tandis que l’économie s’essouffle. Entre blocage institutionnel, défiance des marchés et inquiétude des entreprises, la France joue sa survie budgétaire avant même de songer à sa relance.

Alors que Sébastien Lecornu est chargé de mener ce mercredi 8 octobre « d'ultimes négociations » avec les forces politiques, il s’est exprimé depuis Matignon.

Que la France gère ses comptes, et elle retrouvera une situation politique plus normale. La chienlit politique ? Oui, mais que les Français commencent par ranger leur chambre et ça n’ira pas plus mal.

Dans un contexte politique français marqué par l’instabilité, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a franchi un cap ce mardi matin en appelant Emmanuel Macron à envisager une démission programmée après l’adoption d’un budget. Pour le président d’Horizons, la situation dépasse le simple jeu partisan et traduit une véritable crise de l’État.