Moi, Nada, onze ans, Yéménite, bonne à marier<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans une vidéo postée sur Youtube, Nada dénonce "l'innocence assassinée" des petites filles qu'on marie alors qu'elles sont encore mineures.
Dans une vidéo postée sur Youtube, Nada dénonce "l'innocence assassinée" des petites filles qu'on marie alors qu'elles sont encore mineures.
©Capture d'écran

Marché nuptial

Dans une vidéo elle raconte l'abjection qui sévit, légalement, dans son pays. Serait-elle islamophobe ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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En France nous avons le mariage pour tous. Au Yémen il y a le mariage pour toutes (les petites filles) ! Nada a fui ses parents : elle les avait entendus parler à plusieurs reprises de l’époux qu’ils allaient lui choisir. Une telle union est parfaitement, et juridiquement, autorisée dans son pays. Un projet de loi visant à codifier l’âge légal du mariage à 17 ans a été abandonné sous la pression des islamistes. Ces derniers estiment en effet que la notion de pédophilie est une invention occidentale, antimusulmane et, donc, satanique.

Nada a trouvé refuge auprès de l’Union des femmes yéménites. Car même là où règne l’obscurantisme islamique il y a des gens courageux et qui ont du cœur. « Ils ont tué nos rêves », dit-elle dans son enregistrement. « Ils ont tué tout ce qui était à l’intérieur de nous »… Elle poursuit : « qu’en est-il de l’innocence des enfants ? Quel mal ont-ils fait pour être mariés de force ? » Nada sait de quoi elle parle : sa tante, mariée de la sorte, s’est donné la mort à 14 ans.

La présidente de l’Union des femmes yéménites connaît bien, elle aussi, le sujet : « il y a beaucoup de Nada au Yémen. Je viens d’accueillir deux petites filles de dix ans qu’on voulait marier de force », dit-elle. Mais peut-être que des imams ou des oulémas ont condamné ces pratiques répugnantes ? Peut-être ont-ils lancé des fatwas contre les mâles yéménites amateurs de chair très jeune !

Leur pouvoir étant immense, nul doute que de tels anathèmes auraient fait cesser ces actes. Mais quelques recherches s’imposent avant de jeter la pierre sur une religion qui a certainement ses bons côtés. La meilleure source dans ce domaine se nomme Oumma.com. Un site français spécialisé dans l’Islam, avec de nombreux collaborateurs, correspondants à l’étranger et théologiens. Mais sur la petite Nada, rien ! En revanche on peut y trouver plusieurs informations passionnantes ignorées du grand public, car les médias, comme cela est dit sur Oumma.con (pardon il s’agit d’une faute de frappe ! il fallait lire « .com ») sont aux ordres de qui vous savez…

Atlantico, n’étant aux ordres de personne, a décidé de porter à votre connaissance ces informations soigneusement tues. C’est certainement par manque de place que le site en question n’a pas évoqué la vidéo de Nada. En effet il en a diffusé une autre montrant une petite Nejma, trois ans, lançant en ce mois du ramadan un touchant appel en faveur de la solidarité et du partage. Nejma, trois ans… Sans doute trop jeune pour être mariée. Plus édifiant encore est le témoignage d’un épicier musulman qui a eu raison de l’homme venu le braquer en le convertissant sur le champ à l’Islam ! Et c’est ainsi qu’éclate, en plein lumière divine, la supériorité de cette religion sur le christianisme et le judaïsme, les pratiquants de ces obédiences ayant bêtement tendance, en pareilles circonstances, à faire appel à la police.

Manuel Valls, premier flic de France, est aussi ministre des cultes. Il serait bon qu’il s’en souvienne plus souvent. Pourquoi ne s’inspirerait-il pas de l’histoire de cet épicier musulman ? Qu’il cesse d’envoyer ses sbires casqués à Trappes, à Brétigny-sur-Orge et un peu partout dans les cités. Ce qu’il faut là-bas ce sont des curés, des pasteurs (pas de rabbins, ce serait contre-productif). Convertis par eux, les délinquants tomberont à genou, chantant les louanges du Christ. Et aux représentants de l’autorité ils tendront évidemment l’autre joue. Et ainsi la France retrouvera la douceur à laquelle elle aspire.

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