La haine de Nicolas Sarkozy envers François Bayrou est ouverte et déclarée. Mais au-delà de la vieille rancune, c'est une vraie stratégie électorale mise en place par l'ancien président de la République.
23 octobre 2015Le Réseau Atlantico
Best-Of du 26 octobre au 1 novembre
Philippe Braud est un politologue français, spécialiste de sociologie politique. Il est Visiting Professor à l'Université de Princeton et professeur émérite à Sciences-Po Paris.
Il est notamment l'auteur de Petit traité des émotions, sentiments et passions politiques, (Armand Colin, 2007) et du Dictionnaire de de Gaulle (Le grand livre du mois, 2006).
La haine de Nicolas Sarkozy envers François Bayrou est ouverte et déclarée. Mais au-delà de la vieille rancune, c'est une vraie stratégie électorale mise en place par l'ancien président de la République.
L'UMP s'apprête à changer de nom, et devrait adopter une dénomination qui se veut fédératrice mais au sens vague. Un manque de clarté qui devrait brouiller un peu plus les repères traditionnels structurant la pensée politique.
13 mars 2015Nicolas Sarkozy, dans une interview au Figaro, a déclaré que "voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second". En revanche, "voter pour l’UMP n’a jamais fait gagner la gauche." Même si cette analyse n'est plus tout à fait d'actualité, le message envoyé à l'électorat de droite reste positif et volontariste.
6 mars 2015Si l'élection législative partielle du Doubs ne peut être représentative, elle nous indique néanmoins que l'élimination du candidat UMP dès le premier tour pourrait bien se reproduire au mois de mars lors des élections départementales.
13 février 2015Un ancien militant du NPA vient de rejoindre les rangs du Front national. Outre la stratégie de communication que ce ralliement représente pour le FN, il est aussi le signe d'un amincissement des différences réelles entre extrême gauche et extrême droite.
Face à la possible victoire de Syriza, parti de gauche radicale anti-européen, lors des élections législatives anticipées qui doivent se tenir en Grèce le 25 janvier prochain, Marine Le Pen s'est félicitée de la "victoire du peuple".
Lors de la présentation de son projet de loi pour l'activité, Emmanuel Macron a tenu à présenter les résultats du diagnostic qu'il fait de l'économie française. Pourtant, il semble oublier que d'autres "maux" ont une influence tout aussi négative.
24 octobre 2014Alors que la réforme des retraites portée en 2013 par le gouvernement Ayrault montre déjà ses limites en termes de financement, la ministre Marisol Touraine et la secrétaire d'Etat Laurence Rossignol présentent ce mardi 9 septembre un projet de loi "pour l'adaptation de la société au vieillissement".
12 septembre 2014Le choix d'Emmanuel Macron, voulu de longue date par Manuel Valls au ministère de l'Economie, a confirmé le tournant libéral entamé par le gouvernement Valls I. Confrontée à certaines mesures qu'elle-même prônait par le passé, l'UMP doit réfléchir à la manière dont elle pourra se démarquer et ne pas donner plus de crédit à l'appellation "UMPS".
5 septembre 2014Pour le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe à l'échelle du continent un ensemble de partis de droite et de centre-droit, l’intergouvernementalité l’emporte sur la logique proprement "communautaire" de ses fondateurs.
24 mai 2014Une étude de l'Ifop révèle que les Français sont de plus en plus eurosceptiques. Dans le même temps, les intentions de vote en faveur des partis anti-européens ne cessent de progresser.
François Hollande, qui a déjà les élections de 2017 à l'esprit, s'efforce de renouveler son discours en agitant la fibre nationale et patriotique. Mais à ratisser trop large, le président risque de déstabiliser une partie de ses électeurs.
UKIP, PVV, FN... nombreux sont les partis populistes européens qui se présenteront aux élections européennes de mai 2014, ce qui suscite l'inquiétude de certains observateurs. Ces derniers verront leurs craintes se confirmer si les différents mouvements parviennent à se fédérer.
Une enquête Ipsos pour Le Point révèle que s'il a perdu 15 points de popularité à gauche, Manuel Valls en a gagné 24 à droite, devenant la troisième personnalité politique préférée des sympathisants UMP.
Quand l'appropriation de certaines questions de société par des personnalités politiques peu représentatives parasite le débat politique français.
Depuis plusieurs semaines, DSK revient doucement : montée des marches à Cannes, entrevue avec les sénateurs et dernièrement interview à CNN. L'ancien patron du FMI montre des signes de retour aux contours incertains.
Prendre la tête d'un fonds d'investissement qatari ou revenir en politique : selon Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy devra faire un choix. Rien de confirmé pour l'instant mais les rumeurs vont bon train sur un éventuel come-back qui est loin d'être gagné.
Selon un sondage Ifop pour Paris Match publié mardi, 53% des Français préfèrent Nicolas Sarkozy à François Hollande. En politique, les absents ont-ils toujours raison ?
Serge Dassault, sénateur UMP et propriétaire du Figaro, a assuré Manuel Valls de son soutien et de celui de son journal. Or, en France, impossible pour des hommes de gauche de côtoyer la droite sans s'attirer les foudres de leurs leaders.
Valérie Pécresse a déclaré ce mardi se montrer favorable à "un ticket d'union" à la tête de l'UMP, avec Copé secrétaire général et Fillon président du parti. Dans le même temps, les soutiens aux deux chefs de file s'avèrent étonnants, où quand les plus droitisants soutiennent François Fillon, et la droite humaniste Jean-François Copé...