Les marchés obligataires mondiaux vacillent. Pour la première fois depuis une génération, les États peinent à écouler leur dette à long terme. L’indigestion des investisseurs, l’essoufflement du modèle post-Covid, l’inflation persistante, et le retrait des banques centrales bouleversent les repères. Alors que l’endettement public atteint des sommets, une transition s’amorce : simple correction passagère ou basculement durable vers un nouvel ordre économique fondé sur la rareté, la défiance et l’imprévisibilité monétaire ?

Allègement fiscal ou subvention déguisée ? Derrière les centaines de milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises se cache une mécanique bien plus opaque qu’il n’y paraît. Quand l’État finance des entreprises dont il est actionnaire, peut-on encore parler de soutien économique ou s’agit-il d’un recyclage comptable ? Dans cet entretien, l’économiste Alexandre Delaigue démonte les raccourcis trop faciles et interroge la lisibilité d’un système devenu circulaire, où la main gauche de l’État ignore ce que fait la main droite. Au cœur du débat : l’efficacité réelle de ces dispositifs, leur cohérence politique, et la difficulté à définir ce qu’est une « aide » quand l’État reprend ce qu’il donne.

Alors que le parquet requiert un non-lieu pour Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran dans le dossier de la gestion du Covid-19, la décision interroge. Si juridiquement, l’absence de négligence volontaire est invoquée, politiquement, le sentiment d’impunité demeure vivace dans une société encore marquée par les restrictions, les doutes et les fractures de la crise sanitaire. Derrière les débats techniques, c’est toute la question de la responsabilité des dirigeants et de la capacité de nos institutions à tirer les leçons d’une crise inédite, qui se trouve posée. Entre réflexes de préservation du pouvoir, opacité des décisions et désillusion démocratique, la France peine à établir un véritable bilan, et à repenser ses mécanismes de contrôle.

Donald Trump a annoncé qu'il fixerait des tarifs douaniers à plusieurs de ses partenaires commerciaux dans les deux ou trois prochaines semaines face aux difficultés pour son administration de négocier simultanément avec tous les pays concernés.

Dans le cadre de la guerre commerciale avec les Etats-Unis, la Chine dispose d'un atout avec la gig economy, l'économie des petits boulots.

10 % des Français détiennent désormais plus de la moitié de la richesse du pays. Comment la France pourrait-elle ne pas redevenir une société d’héritiers quand sa fiscalité empêche de devenir riche par le travail ?

Alors que la France et la Pologne viennent de signer un traité bilatéral à l’occasion du jour de l’Europe, Paris aurait tout intérêt à s’intéresser aux recettes de son allié.

Alors que le marché obligataire américain fait face à des turbulences, la Chine semble accélérer une stratégie de désengagement des bons du Trésor. Pékin, premier créancier étranger des États-Unis pendant des années, cherche à réduire son exposition à un actif jadis considéré comme une valeur refuge. Derrière cette évolution se dessine un enjeu géopolitique de taille : la Chine peut-elle vraiment se passer du dollar, et quelles seraient les conséquences macroéconomiques pour les États-Unis ? Décryptage avec l’économiste Alexandre Delaigue.

La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump avec la hausse des droits de douane a un impact sur l’économie américaine et pourrait faire basculer la confiance des investisseurs envers le dollar.

Après des mois d’enquête, la Commission européenne reproche à Apple de freiner l’adoption des magasins concurrents de l’App Store et à Meta de ne pas offrir de moyens simples de ne pas être traqués.

Apple, Amazon et d’autres entreprises technologiques dépendantes des chaînes d’approvisionnement mondiales sont celles qui risquent le plus de perdre des politiques commerciales du président Donald Trump.

Donald Trump a finalement opté pour une supension temporaire de 90 jours des droits de douane "réciproques" mercredi 10 avril. Stratégie ou impréparation ?

Face aux conséquences de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis avec la hausse des droits de douane, la FED et la Banque centrale européenne pourraient-elles venir en aide aux pays de l’Union européenne ?

Selon les chiffres officiels publiés ce lundi, la pauvreté en Argentine a connu un fort recul de près de 15 points de pourcentage en six mois, pour atteindre 38,1% de la population au deuxième semestre de l'année 2024.

Trois ans après l'invasion russe en Ukraine, de nombreuses entreprises occidentales opèrent toujours en Russie malgré les sanctions. Entre complexités administratives, menaces d’expropriation, et enjeux éthiques, ces multinationales doivent désormais composer avec les contradictions d'une présence devenue difficile à justifier.

Donald Trump a annoncé la mise en place de 25% de droits de douane supplémentaires sur "toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis". Ces nouvelles taxes vont entrer en vigueur le 2 avril et concernent notamment l’Union européenne.

Face à l'ampleur des défis géopolitiques et sécuritaires, la question du financement de l’effort de défense se pose avec acuité en Europe. Comment financer cette démarche sans freiner le dynamisme économique ? Qui aura le courage politique de mettre en œuvre ces propositions ?

Donald Trump a annoncé la hausse des tarifs douaniers visant plusieurs autres nations du monde, à commencer par le Canada, le Mexique, la Chine ainsi que l’Union européenne. Avec quelles conséquences ?

Les députés viennent de voter une taxe sur le patrimoine des ultra-riches, que la presse a rebaptisée la "taxe Zucman". Gabriel Zucman, économiste à l’origine de cette mesure, a pourtant été accusé par l’Université de Harvard de falsification de résultats statistiques afin de servir ses objectifs militants en faveur de l’instauration d’un impôt sur la fortune aux États-Unis.

Selon Mario Draghi, dans un article publié dans les colonnes du Financial Times, la stratégie économique européenne n’a apporté ni bien-être aux Européens, ni finances publiques saines, ni même autonomie nationale.