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Sauf miracle, François Bayrou peut passer l’été à Matignon. Il proposera un budget qui ne fera de mal à personne, surtout pas aux services de l’État, et laissera la France se fracasser contre le mur de la dette. Parce qu’il ne peut pas en être autrement…

Les marchés obligataires mondiaux vacillent. Pour la première fois depuis une génération, les États peinent à écouler leur dette à long terme. L’indigestion des investisseurs, l’essoufflement du modèle post-Covid, l’inflation persistante, et le retrait des banques centrales bouleversent les repères. Alors que l’endettement public atteint des sommets, une transition s’amorce : simple correction passagère ou basculement durable vers un nouvel ordre économique fondé sur la rareté, la défiance et l’imprévisibilité monétaire ?

Donald Trump a finalement opté pour une supension temporaire de 90 jours des droits de douane "réciproques" mercredi 10 avril. Stratégie ou impréparation ?

La chute brutale qui vient de frapper les places boursières ne va pas faire l’affaire de la France, qui pâtirait grandement d'un krach du marché obligataire.

La Grèce et le Portugal reviennent sur les marchés obligataires, l'Espagne repart en trombe, les Etats-Unis et le Japon se tassent, la Chine pourrait devenir la première puissance économique mondiale. Des théories plus ou moins séduisantes, mais surtout erronées.

Faisant suite aux différentes dégradations des pays membres, c'est l'Union européenne que l'agence de notation Standard & Poor's a dégradé. Un coup dur qui, s'il déstabilisait le marché obligataire, pourrait surtout déstabiliser l’État français d'ores et déjà soumis à une crise politique.

Après la France, l'agence de notation Standard and Poor's continue à distribuer les mauvais points et cette fois-ci c'est l'Union européenne qui est victime d'une dégradation. Un constat qui conjugué à la montée des taux obligataires sur 2013 fait apparaître un horizon bien sombre, si ce n'est un krach, pour la zone euro mais pas uniquement elle.

Le marché obligataire américain semble avoir atteint un point de bascule... et les conséquences pour l'économie mondiale pourraient être profondes.

Les recommandations contre les politiques d'austérité commencent à se faire de plus en plus vigoureuses. Mais, dans l'ombre, le danger rôde...

Les marchés ne fonctionnent pas de manière normale en ce moment et, surtout, ils font peser de nouveaux dangers sur les investisseurs.

Les entreprises opérant sur les marchés des matières premières ont engrangé 250 milliards de dollars ces dix dernières années. Soit plus que Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley réunis...

La France a emprunté à des taux inférieurs à 2% pour des échéances à 10 ans. Un record pour l'hexagone qui traduit la confiance des investisseurs. Mais il pourrait en être autrement à plus long terme.

Les taux d'intérêt auxquels s'endettent la France, les Etats-Unis et surtout l'Allemagne atteignent des niveaux extrêmement faibles, néanmoins mieux vaut ne pas s'en réjouir car cette situation crée un risque de bulles sur les prix des obligations.

Connaissez-vous la pyramide d'Exter ? Elle explique une bonne partie des circonstances économiques actuelles... et ce qu'elles pourraient devenir dans les mois qui viennent.

Cette semaine, Simone Wapler se demande si 2013 sera l'année du retour de l'inflation et de l'effondrement du marché obligataire. Cet article inaugure un partenariat entre Atlantico et les publications Agora, baptisé "les dessous de l'économie".

La doxa voudrait que la France soit sous la menace directe des marchés financiers. En réalité, même si les dirigeants s'évertuent à favoriser le rentier et sacrifier les finances publiques, les conséquences sur les taux d'intérêt ne sont que limitées.