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Le Premier ministre français François Bayrou s’exprime lors d’une conférence de presse à Paris, le 25 août 2025. (Image d'illustration)Business
Atlantico BusinessLes milieux d’affaires considèrent que le parcours de François Bayrou aura été désastreux… mais pas forcément inutile

Après une semaine considérée comme désastreuse pour le Premier ministre, les milieux financiers internationaux comme les milieux patronaux en France estiment que le psychodrame surjoué à Paris peut être bénéfique pour que la France puisse sortir du piège dans lequel elle est tombée. Le piège est politique, économique et financier qui précipitait la France à une crise de régime et à une catastrophe économique et sociale.

avec Jean-Marc Sylvestre
Vote du budget. (Image d'illustration)France
Qui s’en soucie ?Cette autre crise majeure qui se cache derrière celle du déficit budgétaire (et qui étrangle encore plus la France…)

La crise des finances publiques ne se réduit pas à un débat de chiffres. Derrière la question budgétaire, se cache celle du management d’une fonction publique hypertrophiée, dont les effectifs et la masse salariale pèsent lourdement, mais dont le fonctionnement bureaucratique interroge tout autant.

avec Christophe DauniqueetCharles Reviens
Crédit photo : Capture d’écran South Park/DRPolitique
Holiday on ICEImmigration illégale aux Etats-Unis : le retour des chasseurs de primes

Le dernier épisode de South Park, un dessin animé satirique dans lequel Donald Trump est volontiers représenté en lourdaud à micro zizi partageant son lit à baldaquin avec Satan himself, en a fait son sujet de la semaine : un conseiller d’orientation fraîchement licencié pour cause de coupes claires dans le budget US de l’éducation, philosophiquement démocrate mais financièrement acculé, se reconvertit en agent des services d’immigration. 24 heures seulement après son entretien d’embauche, le voici masque sur le nez et fusil-mitrailleur en bandoulière entassant des immigrés illégaux dans des camions en partance pour la frontière mexicaine… Raconté comme ça, ça sonne un peu absurde, et l’on imagine que l’ICE (United States Immigration and Customs Enforcement) est un poil plus exigeant dans ses recrutements mais c’est sans doute parce qu’on a loupé les épisodes précédents du nouveau paradigme politique américain : tout est possible. Déterminé à expulser de 100 000 à 150 000 clandestins par mois mais confronté à un problème de ressources humaines, cet équivalent de notre police aux frontières s’est lancé dans une méga campagne d’enrôlement via les réseaux sociaux (le Wall Street Journal parle d’un « Blitz »), campagne permettant à littéralement n’importe qui d’endosser un uniforme avant de partir à la chasse à l’illegal alien. Là tout de suite, il en faudrait 10 000 et on comprend que le conseiller d’orientation au chômdu de South Park ait été tenté (80 000 candidatures ont déjà été enregistrées) : formation préalable : non-nécessaire ; diplôme quelconque : superflu ; plafond d’âge : aucun. Il faut juste avoir plus de 21 ans. Mais le salaire est attractif (entre 49 739 et 101 860 dollars par an soit à peine moins en euros), on empoche un « signing bonus » de 50 000 dollars et, cerise sur le gâteau, on peut même se faire rembourser un éventuel prêt étudiant à hauteur de 60 000 dollars. « C’est tentant. Ces dettes étudiantes sont difficiles à éponger », dit l’employé d’une enseigne de bricolage ayant candidaté et qui restera certainement dans son élément. Je crois que je vais regarder South Park plus régulièrement à l’avenir. Il va y avoir matière à satire. Au minimum. Crédit photo : Capture d’écran South Park/DR Sommée d’expulser 150 000 clandestins par mois, l’administration Trump recrute massivement ses agents sans diplôme ni formation mais à coups de primes. De la matière pour South Park.

avec Hugues Serraf
article imageEconomie
À reculonsPas de PLF rectificative 2024 ? La surprenante analyse du président Macron

Selon Le Figaro, le président de la République s’est invité ce lundi à la réunion de coordination de la majorité et a développé une analyse de la situation présente des Finances publiques de notre pays. Le Chef de l’État a déclaré publiquement, donc à titre officiel, que “nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes”

avec Jean-Yves Archer