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Trente ans après les réformes Delors–Fischler, la PAC s’essouffle : dérive verte mal calibrée, revenus agricoles divergents et fiasco français. L’auteur plaide pour un cofinancement national à 50 % et une nouvelle enveloppe environnementale de 10 milliards € afin de sauver l’équilibre budgétaire et la compétitivité européenne.

Symbole historique de l’intégration européenne, la PAC vacille : après le Green Deal et ses contraintes avortées, Bruxelles envisage de fusionner fonds agricoles et de cohésion, ouvrant la porte à 27 politiques nationales divergentes. Une réforme jugée mortifère pour la compétitivité européenne et particulièrement dramatique pour une France déjà devenue déficitaire.

Quatorze personnes et associations viennent d’attaquer l’État en justice pour inaction climatique. Pourtant, personne ne pense aux victimes des blocages liés à la mobilisation de militants environnementaux et écologistes, ni aux victimes des réglementations abusives. Ne serait-il pas temps de porter le combat contre ces dérives également ?

Samuel Furfari a publié "Energie, mensonges d'Etat La destruction organisée de la compétitivité de l'UE" aux éditions de L’Artilleur. Dans ce livre, Samuel Furfari montre que la crise énergétique est la conséquence directe des décisions politiques irrationnelles prises par les dirigeants européens.

En négligeant l’importance stratégique du secteur de l’électroménager, l’UE risque de compromettre ses objectifs en matière d’innovation, de durabilité et de résilience économique.

Alors que la colère du monde agricole couvait encore il y a peu, le niveau de tension retombe. Satisfaction ou désespoir ?

Au regard de nombreuses études sur l’agriculture et l’automobile, si l’UE continue d’appliquer une politique unilatérale de normes très sévères et de prix du carbone élevé au nom du changement climatique, elle risque de ruiner son économie.

Au moins 700 000 euros de fonds européens ont été utilisés pour influencer le débat sur l'agriculture dans un sens plus écologique.

Avec les mouvements de colère de fermiers, la Commission et les États membres hésitent à pousser ce qui était l’un des piliers de l’agenda vert. Faut-il s’en inquiéter ?

Selon Frans Timmermans, le Commissaire européen à l'Action pour le climat, « nous devons nous rendre compte que l’Europe a besoin d’être souveraine dans le domaine de l’énergie et que notre souveraineté ne peut se construire que sur l’énergie renouvelable ».

Alors que la planète n'a jamais été aussi interconnectée sur le plan alimentaire, le confit russo-ukrainien pourrait avoir de très lourdes conséquences pour la sécurité alimentaire mondiale, remettant en cause la stabilité politique de certains pays

Philippe Charlez publie « L'Utopie de la croissance verte : Les lois de la thermodynamique sociale » aux éditions Jacques-Marie Laffont. Dans un monde au sein duquel la démographie continue de croître, ni la décroissance économique ni la croissance 100 % verte n’apparaissent comme des solutions crédibles. Extrait 2/2.

La Commission européenne souhaite désormais réduire de 50 à 55 % les émissions de gaz à effet de serre de ses pays membres d’ici 10 ans, contre 40 % initialement.

La crise économique et l'impact du Covid-19 ont-ils enterré le projet de Green Deal de la Commission européenne ? L'un des objectifs concernait notamment la neutralité carbone en 2050. L'engagement en faveur d'une croissante verte est pourtant plus que jamais nécessaire.

Ursula Von Der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne veut placer sa présidence sous le signe de l'économie verte. Si l'idée est recommandable, les applications et le financement de cette politique vont faire porter un risque fort à l'Union.

Les contraintes structurelles et politiques de la Commission Européenne sont susceptibles de produire un simple ensemble de "solutions diluées et fragmentées".

Pourquoi le monde n'est-il plus le même ? Premier volet : les chiffres et les politiques économiques.