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Après la polémique autour de la « taxe Zucman », c’est désormais le coût des aides publiques aux entreprises qui cristallise les critiques, en particulier à gauche. À force d’occuper le devant de la scène, ces polémiques masquent les véritables fragilités de l’économie française.

Mission impossible. Le nouveau Premier ministre va, comme ses prédécesseurs, passer sa semaine à trouver une majorité pour sortir le pays d’un piège dans lequel il s’enfonce : équilibrer le budget, baisser les impôts et ramener les dépenses publiques et sociales à un niveau acceptable.

Si les indicateurs semblent résister, voilà les signaux plus inquiétants qu’un certain nombre d’observateurs semblent manquer.

Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique du géant E.Leclerc, ne mâche pas ses mots. À quelques jours du vote de confiance du gouvernement et alors que le débat sur la dette publique enflamme les discussions politiques, il dénonce une « dramaturgie » autour des finances de l’État et plaide pour un recentrage sur la croissance et le pouvoir d’achat.

La Chine persiste à miser sur l’industrie manufacturière pour soutenir sa croissance, quitte à créer des surcapacités et à rogner les marges. Mais entre dépendance aux exportations, guerre commerciale et faiblesse de la demande intérieure, la stratégie de Pékin montre ses limites.

L’économie tricolore devrait progresser à un rythme proche de celui observé au trimestre précédent (+0,3%), indique la Banque de France. Sur l’année 2025, la croissance française pourrait ainsi s’établir à 0,7%, conformément aux attentes du gouvernement.

Une croissance plus élevée qu’attendue, tirée par les stocks et un léger rebond de la consommation des ménages. Cette dernière enregistre un léger sursaut, de 0,3%, selon l’Institut national de la statistique (Insee), qui dévoile ces chiffres ce mercredi 30 juillet.

Les mesures économiques du président argentin Javier Milei ont transformé le pays. L’inflation et la pauvreté ont drastiquement reculé et l'Argentine a équilibré ses comptes publics grâce à de vastes réformes structurelles.

Quel pays ! La classe politique enferme la France dans une idéologie de promesses irréalisables, ce que tout le monde sait, mais ce qui paralyse le monde du business à l’heure où nous aurions besoin de croissance et de compétitivité pour sortir de l’isolement, donc de pragmatisme.

L’Insee prévoit un fort ralentissement de la croissance française en 2025, sur fond de restrictions budgétaires, d’attentisme des ménages et d’incertitudes internationales.

Les moyens de restaurer l’équilibre des comptes publics et sociaux sans provoquer une crise d’austérité existent, mais personne n’ose en parler, même à droite où les responsables politiques parlent de sécurité, d’autorité et de justice… mais évitent d’aborder les conditions d’une économie plus performante.

Les diagnostics de cette violence, qui a envahi jusqu’aux cours d’école, s’ajoutent aux nombreuses recommandations qui fusent de partout. Face à l’émotion, tout le monde a un avis, mais personne n’ose mettre en cause le risque du déclin et de la non-croissance. Parce que, qu'on le veuille ou non, la déprime sociale se nourrit de l’endettement extérieur.

À force de reniements politiques, de postures morales à géométrie variable et de renoncements économiques, la France semble s’acheminer vers un effondrement silencieux. Pendant que le pouvoir célèbre des symboles, les entreprises meurent, les territoires se vident et la République recule. Et si le naufrage n’était plus une menace, mais un quotidien ? Entre colère sourde et ironie amère, ce texte est le cri d’alarme d’un entrepreneur pour qui l’agonie du pays ne se lit plus dans les chiffres, mais dans les larmes de ceux qui ferment boutique.

Le principal taux directeur de la Banque centrale européenne est abaissé à 2,0%.

Après le FMI et la Commission de Bruxelles, c’est l’OCDE qui révise à la baisse les perspectives d’activité mondiales. Donald Trump va être obligé d’en tenir compte et de revoir une fois de plus sa stratégie. Sinon, il risque d’emmener le monde entier dans le mur.

En France, comme globalement dans le reste de la zone euro, l’inflation semble reculer assez fortement. En réalité, ce à quoi nous avons assisté n’était pas stricto sensu de l’inflation : la hausse des prix était principalement liée à des chocs d’offre à la fois exogènes et temporaires.

La panne de croissance va ajouter une crise économique à la crise budgétaire. L’Insee vient de confirmer la panne de croissance lors de ce premier trimestre. Cela signifie que lever un impôt pour éviter le mur de la dette relèverait du suicide accompagné ou des soins palliatifs.

Face à une chute marquée de la natalité, la France, comme d'autres grandes puissances, voit son avenir économique et social fragilisé. Vieillissement accéléré, pression sur les systèmes sociaux, ralentissement de la croissance : les conséquences sont profondes, systémiques, et appellent une réponse politique ambitieuse et urgente.

Si l’activité économique de la France a enregistré une légère progression de 0,1% au premier trimestre, elle est freinée par une consommation des ménages atone et des investissements en berne.

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