Mauvaises fréquentations
Carlos Martens Bilongo a ses propres fréquentations racistes
... et ça n’a strictement rien à voir avec la couleur de sa peau.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’incident a fait couler beaucoup d’encre. Grégoire de Fournas (RN) l’a apostrophé en pleine séance : « Qu’il retourne (qu’ils retournent ? ) en Afrique ! », a-t-il dit alors que le député insoumis évoquait les bateaux chargés de migrants.
Sans grand risque de se tromper, on est enclin à y voir du racisme, Carlos Martens Bilongo étant noir. L’Assemblée nationale a eu un jugement plus nuancé. Grégoire de Fournas n’a pas été sanctionné pour racisme mais pour avoir créé du « tumulte ».
Quand on est sous le feu de l’actualité, il y a toujours des choses qui ressurgissent. C’est ce qui, pour son malheur, est arrivé à Carlos Martens Bilongo.
On doit cette révélation à François Pupponi, l’ancien maire socialiste de Sarcelles. Il a exhumé une vidéo où l’on voit Carlos Martens Bilongo dans une très amicale conversation avec un certain Nabil Koskossy. Ce dernier est un antisémite notoire. C’est lui qui organisa les émeutes anti-juives de juillet 2014 à Sarcelles. Un pogrom dans toute sa splendeur. Si Grégoire de Fournas, raciste par ailleurs, n’était pas si bête, il aurait crié : « Retourne à Sarcelles » au lieu de « Retourne en Afrique »...
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