Charlie Kirk était un influenceur politique générationnel : il a marqué la politique américaine en re-définissant le conservatisme pour la Génération Z, transformant son organisation Turning Point USA en véritable « faction jeunesse » du Parti républicain, avec un réseau massif et une influence culturelle au-delà des cercles politiques traditionnels.

Lors de la première « Fête de la victoire » organisée par le RN, Marine Le Pen a renoué avec un discours virulent contre l’Union européenne, rompant ainsi avec des années de stratégie de normalisation. En accusant l’UE d’être un « empire marchand, wokiste et ultra-libéral », la cheffe de file du RN semble revenir à ses fondamentaux souverainistes. Faut-il y voir un simple rappel à sa base électorale ou un réel tournant stratégique face à la montée en puissance de Jordan Bardella et à l’évolution du paysage international ?

Le « trumpisme » et « Maga » sont-ils dans la continuité de l’histoire des Républicains ou en rupture avec l’identité du parti à l’éléphant ? Donald Trump incarne-t-il un moment inédit de l’histoire de l’Amérique et de l’Occident ? Objet politique difficilement définissable, le « trumpisme » n’a pas fini de révéler ses secrets. Pour en parler, Frédéric Mas.

Depuis le prononcé du jugement à son encontre, Marine Le Pen et les siens ont adopté une stratégie agressive. Une stratégie qui a d’ailleurs porté ses fruits puisque la Cour d’appel de Paris a décidé d’accélérer la procédure afin de rendre son verdict « à l’été 2026 ». Après avoir soufflé le chaud, le Rassemblement National doit-il désormais souffler le froid ? Pour en parler, Christophe Boutin et Frédéric Mas.

Depuis les dernières élections législatives, le « bloc central » se maintient au pouvoir avec difficultés, mais il ne semble pour l’heure pas y avoir d’autres alternatives au regard des équilibres de l’Assemblée nationale. Une alliance conjoncturelle qui essuie toutefois d’importants soubresauts.

À droite comme à gauche, on ne sait plus distinguer ce qui relève de la démagogie, de la rage anti libérale irraisonnée et de l’incapacité à comprendre les défis auxquels fait VRAIMENT face l’économie française.

Gabriel Attal et Jordan Bardella débattaient hier soir, à l'heure où les Français s'éloignent encore plus de la vie politique française.

Nous assistons aujourd’hui à un recul du libéralisme dans l’expression de la droite républicaine française.

Le chef de l'Etat est-il réellement condamné à l'inaction pour la fin de son second quinquennat ?

La situation économique, en France, compte parmi les facteurs qui tendent le pays. Par le passé, cela n’a pas toujours été le cas, en témoigne notamment la période des Trente Glorieuses.

Si l’indifférence apparente d’Ursula von der Leyen à l’autonomie stratégique européenne a été largement soulignée, deux autres problèmes bien plus pernicieux méritent d’être mis en lumière.

A Marseille, Emmanuel Macron a multiplié les annonces sur le cannabis, sur l’école, etc. Des annonces qu’on imaginerait volontiers chez des ministres plutôt que chez le président.

Depuis quelques années, une partie du discours politique, en particulier à droite, a pris pour cible la bureaucratie tentaculaire qui paralyse l’action publique, et qui, contrairement à l’idéologie qu’elle sécrète pour justifier son existence et son extension à toutes les sphères de l’activité humaine, n’a rien de « rationnelle ».

Alors que le maire de Saint-Brévin jette l’éponge après avoir été harcelé en raison de la construction d’un centre de migrants, le danger venu de l’extrême-droite se fait plus visible. Il n’est pas le seul.

Pour l’économiste libéral, les parents devraient recevoir un chèque de l'État leur permettant de choisir l’école de leur choix pour leurs enfants. Aux Etats-Unis, plusieurs Etats l’appliquent désormais en réaction au wokisme et à la grande satisfaction des parents.

C’est ce que révèle une étude Ifop réalisée pour la fondation Concorde qui met aussi en lumière tout ce que les Français pensent en bien et en mal des idées libérales.

Il y a celle qu’il voit et dont il peut se tirer une nouvelle fois. Et puis il y en a une autre.

La majorité des Français plébiscitent leur modèle social. Mais ils sont nombreux à reconnaître la nécessité de réinventer un système à bout de souffle.

Ce qui se joue derrière la confrontation Ciotti, Retailleau, Pradié, etc. c’est la définition d’une ligne politique qui n’avait pas été véritablement revue depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Le livre de Gary Gerstle, déjà considéré comme un classique, dissèque avec précision cette ère économique ouverte dans les années 1980.