Pour Mathilde Panot, Israël est responsable de l’explosion de l’hôpital de Gaza, selon l’hypothèse « la plus crédible »<!-- --> | Atlantico.fr
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Mathilde Panot, députée et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
Mathilde Panot, députée et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
©Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Jusqu'au-boutisme

« Le gouvernement israélien a déjà menti à plusieurs reprises et dans les guerres généralement, les armées mentent », a affirmé la députée Insoumise.

Alors qu’Israéliens et Palestiniens se rejettent mutuellement la responsabilité de l’explosion qui a visé un hôpital à Gaza mardi, Mathilde Panot, invitée de France Inter ce jeudi, estime que « la version (d’une frappe) de l’armée israélienne reste la plus crédible », réfutant la version avancée par le président des États-Unis, Joe Biden.

Ce dernier, en visite à Tel-Aviv ce mercredi, a corroboré l’hypothèse du gouvernement israélien, qui impute la frappe au Djihad islamique, une organisation terroriste palestinienne : « Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza ».

« Le gouvernement israélien a déjà menti à plusieurs reprises et dans les guerres généralement, les armées mentent », a affirmé la députée Insoumise. Alors que le doute persiste pour établir l’origine de la frappe, l’élue du Val-de-Marne s’est appuyée sur certains retournements opérés par Israël : « En 2009, le gouvernement d'extrême-droite israélien disait qu'il n'avait pas utilisé de phosphore blanc (à Gaza) pour ensuite admettre (...) qu'il (en) avait utilisé ». L’élue poursuit, au sujet de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh tuée par balle en mai 2022 : « Israël avait d'abord nié qu'ils étaient responsables de son assassinat pour dire ensuite que c'est probablement une balle israélienne ».

Une prise de position qui intervient dans un contexte interne très tendu à LFI, le mouvement étant accusé de complaisance avec le Hamas depuis l’attaque terroriste qui a frappé Israël le 7 octobre. En cause, le refus de La France insoumise (LFI) de qualifier l’organisation islamiste palestinienne de « terroriste ».

Le Figaro

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