Nostradamus Jacquet de retour : ce que les 5 prochaines années nous réservent, sans filtre<!-- --> | Atlantico.fr
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Que nous réserve l'année 2023 ?
Que nous réserve l'année 2023 ?
©AHMAD GHARABLI / AFP

Les entrepreneurs parlent aux Français

2023 sera-t-elle l’année du retour progressif à la « normale » sur le plan économique et pour les entreprises ? La tendance la plus lourde dans le monde occidental concerne la disparition progressive des classes moyennes.

Denis Jacquet

Denis Jacquet

Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.  

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Prédire l’année 2023 n’étais pas suffisamment risqué, je pense avoir fait preuve de discernement les 2 dernières années, alors j’ai décidé d’élever la difficulté d’un cran et de vous offrir de dévoiler le mystère qui pèse sur vos 5 prochaines années. Pourquoi ? Simple ! Les tendances lourdes sont à l’œuvre. Ce qui se passera sur les 5 ou même 10 prochaines années est déjà gravé dans les 10 années, voire les 30 années précédentes. L’avenir c’est la sédimentation du passé qui remonte à la surface, le tout épicé de quelques imprévus, qui ne font qu’accroître ou infléchir des tendances qui ne se démentent jamais.

La tendance la plus lourde, dans le monde occidental c’est la disparition des classes moyennes. Dans tous les pays occidentaux. Les conséquences de cet émiettement sont multiples :

1. L’appauvrissement de la société. La classe moyenne c’est celle dont tous les pays émergents rêvent, celle qui tire la société vers le haut. Sans elle, tout stagne ou glisse vers le bas. Nos sociétés vont y survivre, provisoirement, en ce qui concerne l’emploi, notamment celui des cadres. Peu nombreux, dans une société qui vieillit et les voit partir à la retraite, nous n’aurons pas assez de jeunes pour les remplacer. Cela permettra d’avoir un marché de l’emploi plutôt actif dans un premier temps, mais la pénurie empêchera le remplacement et donc la croissance, car sans hommes, sans démographie, dans une société appauvrie la croissance restera faible, restera une exception et ne pourra éviter le déclin programmé de l’Europe. Donc, dans 5 ans, l’Europe sera encore plus faible, divisée, sans dessein ni projet et sous le joug des populistes. 

Pourquoi ? A cause de La polarisation de la société. Trump aux USA, en a été le déclencheur ou l’accélérateur. Élu par les oubliés de la société (mais pas que), ceux que le pouvoir central a oublié, ceux qui vivent dans ces territoires que nous avons délaissés et continuons à abandonner et mépriser, il a voulu les opposer aux « possédants », aux « technocrates » de Washington, responsables de leur déclin. Il a progressivement opposé les 2 parties de la société, polarisant les débats, exacerbant les différences, cherchant à opposer et cesser de rassembler. La France, l’Italie, la Suède, l’Autriche et tant d’autres, subissent la même tension et démontrent le même mépris de la « province », des territoires. Les mêmes causent produiront donc les mêmes effets. 

Désormais ce phénomène est international et gagne sans cesse du terrain, aidé par cette disparition de la classe moyenne, en général plus tolérante et plus prompte à entretenir la vague qui l’a propulsée du bas vers le haut, que de la casser. En France, Macron a tué la gauche et la droite pour mieux être élu, tout en sachant qu’il nous livrait aux extrêmes. Les mêmes causes produisant donc les mêmes effets, l’incapacité de la gauche à adresser les problèmes d’immigration et de sécurité, l’a disqualifiée des débats, et l’incapacité de la droite à se distinguer de l’extrême droite l’a détruite aussi, laissant au centre, un trou béant qui mène au pouvoir une classe politique pire que la précédente, bien qu’elle pourrait enfin affronter certains de nos problèmes en les regardant en face. 

Dans 5 ans, grâce à la politique menée dans tant de pays d’Europe pendant le Covid, « grâce » à cette polarisation de la politique, nous allons voir arriver au pouvoir d’autres élus extrêmes, populistes jusqu’au bout des ongles. 

Ils régleront éventuellement quelques problèmes ou stopperont peut-être l’hémorragie migratoire, remettront peut-être le droit et la sécurité au centre du village, mais ne sauront pas relancer nos économies, affronteront trop de forces extérieures, perdront des centaines de capitaines d’industrie qui prendront fuite, et, éreintés par les effets du poids de la dette, le manque de croissance et l’absence d’investissement dans les technologies d’avenir par leur prédécesseurs, ils échoueront lamentablement, accélérant encore le déclin Européen.

Les USA seront toujours debout, en croissance, mais poursuivis par l’absence d’investissement dans leurs territoires, par la montée du désespoir, et des délires wokistes, émiettant leur culture et donc une partie de leur puissance qui dépend justement de ces valeurs, de cette culture. A moins d’une élection raisonnable et plus centrée, le modèle pourra lui aussi s’essouffler et tousser. Ou pire. 

Pendant ce temps, la Chine investit massivement dans ses territoires (et populations) moyens, car elle a compris leur rôle essentiel au maintien du système. Cela participera à sa force à terme, et à sa domination mondiale. Nous en deviendrons encore plus dépendants. 

L’affrontement culturel. Ce combat va s’intensifier. Partout. Sur fonds de pauvreté croissante et de repli culturel et communautaire, d’esprit de revanche violent. De façon non violente en revanche, mais pourtant inquiétante aux USA, où le flot venu d’Amérique latine, si il ne pose aucun problème religieux, et n’entraîne aucun affrontement communautaire, modifie néanmoins et considérablement la culture et le fonctionnement de nombre d’Etats, notamment la Floride, le Texas, une partie de la Californie... Un afflux permanent et massif de main d’œuvre peu éduquée, peu ou pas qualifiée, qui peut éventuellement trouver un travail et s’intégrer, jusqu’à un certain point et qui partage une forme de rêve Américain. Néanmoins, l’expérience de ville comme Miami démontre une culture plutôt exclusive, qui s’isole et ne parle pas la langue, pressée de s’élever à tous prix, poussant une politique systématique de corruption et d’isolement, qui se répand et gangrène les fondements de l’Amérique, jusqu’à de petits détails du quotidien, comme la fiabilité, la circulation, l’intégration. 

En Europe, l’affrontement lui, va tourner aigre. Le désespoir lié à l’absence d’avenir et de perspectives d’une part, associé à une volonté alimentée et financée, d’autre part, de lutter contre la société qui pourtant l’abrite, une haine palpable anti-française, anti-Européenne, vont conduire à des affrontements qui deviendront de plus en plus sérieux et quotidiens. La lâcheté des Gouvernements qui auront résisté aux extrêmes, et leur volonté de se différencier, ne permettra pas de renverser la tendance générale.

Socialement, politiquement, sociétalement, la société va approcher de l’explosion et n’aura ni les moyens financiers, ni la vision ou les moyens et parfois la volonté nécessaire pour réussir à renverser la vapeur. Trop tard. 

La perte de cohésion et le désespoir. La classe moyenne était fantastique. Elle laissait à la classe plus pauvre une sorte d’espoir, une sorte « d’objectif réaliste d’élévation sociale ». Et elle-même pouvait espérer intégrer la classe du dessus, à force de travail et d’astuce. Disparue, elle laisse un trou béant, d’une classe pauvre qui a compris qu’elle ne pourrait intégrer la classe du haut, désormais inaccessible faute d’échelon intermédiaire, et ne voit son salut que dans l’affrontement avec les plus riches, eux-mêmes de plus en plus nombreux dans le monde (en quantité, pas en proportion). Aux USA un Américain né en 1970 avait 90% de chances de s’élever socialement. Le chiffre est de 50% désormais. 30% dans 10 ans (au maximum). Le rêve s’étiole, la culture s’effondre, la polarisation s’accélère. Retour au point évoqué plus haut ! 

Économiquement, l’Europe n’aura plus les moyens de ses ambitions, ce qui cyniquement tombera bien puisqu’elle n’en a plus depuis longtemps. Nous avons raté le virage du numérique, la France n’a plus d’industrie, l’Allemagne dont les industries sont basées sur des savoir-faire dont d’autres pays, dont la Chine, auront acquis la maîtrise et la dépasseront. L’Espagne et l’Italie, n’auront pu faire leur mue et ne pourront plus faire autre chose que survivre. 

Nous n’avons pas investi massivement sur les technologies, l’espace, le digital et sans surprise, n’ayant rien planté, nous n’aurons rien à récolter. La différence, ou plutôt le déficit avec les USA, mais également avec la Chine, va ainsi s’accroître chaque jour. Puisque nous n’avons pas su investir dans les ressources d’avenir, que nous aurions pu exploiter avec l’Afrique, nous deviendrons encore plus dépendants, un peu plus chaque jour et ne pourrons que subir les diktats et manger nos chapeaux en permanence, entraînant la honte de nos concitoyens, qui abandonneront tout espoir dans notre système politique. L’exemple du Qatar, prompt à faire un chantage au gaz pour abandonner nos prétentions à punir la corruption par des mesures de rétorsions, fera partie de notre quotidien. Nous allons à 5 ans démontrer une dépendance terrible du reste du monde. 

Les talents quitteront de plus en plus nos contrées, la culture suivra, et comme c’est le cas depuis que l’humanité est humanité, nous serons malheureusement obligés de nous résoudre à accepter et organiser notre relégation. Plus de culture, de créativité, de R&D, incapable de retenir et d’attirer les talents, notre tour va passer. Nous avons tenu le haut de la rampe pendant 7 siècles, c’est exceptionnel. Notre tour passe. Il reviendra. Probablement. La question étant de savoir quand. 

Les USA vont rester les USA. Pour un long moment encore, la faiblesse de l’Europe leur offrant un peu plus de puissance, que les Américains, comme au sortir de la seconde guerre mondiale, sauront monnayer. Comme toujours. La Chine continuera à souffrir de son problème démographique, mais réussira à imposer la procréation, naturelle ou artificielle. Pour avoir investi massivement dans ses territoires moyens, au lieu de les abandonner, elle réussira à maintenir son modèle en place, et, face à une Europe affaiblie, elle s’étendra en Asie, en commençant par Taïwan, et même en Corée, qu’elle domine déjà. Voyant avec plaisir l’incapacité de l’Europe à s’opposer à la Russie, elle avancera en finesse, mais aura certainement pris le contrôle de Taiwan avant 5 ans. 

En clair, tout ira bien ! Des raisons d’espérer ? Non, aucune. Désolé. Ce n’est pas la présence de la StationF qui fera de la France une « start-up nation », quelle que soit la réussite du modèle. Thierry Breton ne sauvera pas l’Europe, Ursula et ses clones, contribueront à l’enterrer. 

Économie 2023 ? 2023 sera l’année du retour progressif à la « normale », il faudra plus de 6 à 9 mois pour stopper et commencer à juguler le cauchemar inflationniste et voir la supply-chain reprendre ses droits. La Chine réalisant tardivement qu’il faut vivre avec le Covid et arrêter de terroriser la population avec, va forcer son retour à la production et à l’expédition, poussant à une baisse des prix, limitée néanmoins, car elle voudra se « refaire » à nos frais. 

Dans le même temps, les conséquences de l’épidémie vont peser sur l’activité des usines, notamment, et réduire ou rendre hiératique la production, ce qui continuera à peser sur la « rareté » et donc l’inflation. Les discours sur la réindustrialisation Européennes, restant des gesticulations politiques, la Chine continuera à alimenter le monde, y compris en voitures (et batteries) électriques, médicaments, produits du quotidien, qu’elle fera produire en Corée notamment. Sa puissance va s’accroître. Inéluctablement. 

Les Américains, comme les Européens consommeront moins pourtant et l’immobilier souffrira des taux trop élevés, plongeant des millions de personnes en situation de défaillance aux USA, où la part des taux variable est très importante (mais la remarque est également vraie pour les prêts étudiants, monstrueux aux US), se reportant ainsi sur des locations, qui deviendront dès lors trop élevées pour la classe moyenne et basse, qui s’appauvrira encore, ce qui nous ramène au début de cet article. La boucle est bouclée. 

En France, notamment, les taux, que la banque centrale Européenne va continuer à augmenter, vont donner un coup d’arrêt aux achats de maisons et d’appartements. Les investissements vont continuer à baisser, car nombre d’acteurs ont pour mission de vendre et non de louer, et faute d’acheteurs, n’investiront plus ou moins. Là aussi, le report se fera sur la location, sur un parc déjà insuffisant dans les grandes villes, poussant à la hausse des prix, à la délocalisation des plus modestes, créant à la fois un fossé social supplémentaire, poussant également à l’aigreur et à la rancœur, accroissant les problèmes de sécurité et le climat d’insurrection, et accroissant le nombre de travailleurs pauvres. Cet afflux se fera dans des communes désormais sous la coupe d’autres cultures, antagonistes, provoquant des affrontements de plus en plus lourds et générant progressivement une nouvelle génération de gilets jaunes, dont cette fois la majorité et non la minorité sera violente. 

L’investissement se concentrant exclusivement à Paris et dans quelques rares métropoles (comme le démontrait une carte récente de l’INSEE indiquant que Paris et sa région représentent progressivement plus de 74% des efforts et investissements réalisés et rapidement le même pourcentage de la richesse Française), la polarisation va également enfler par ce flan, attisée par la jalousie et le désespoir des régions. 

L’accroissement de la taxe foncière par Hidalgo, fera office de traînée de poudre en France, poussant ainsi à un appauvrissement de tous les propriétaires, souvent modestes en région, tout en poussant les plus riches à reprendre un exode fiscal qui s’était endigué notamment depuis 2017, et les poussera à s’exiler vers des terrains moins fiscalisés. Ce qui nous fera perdre des fortunes, comme depuis l’invention, à l’époque, du « brillant » ISF, qui nous avait perdre un montant estimé à 9000 milliards en 20 ans.

Ces pertes de taxe et cette paupérisation, vont pousser à des coupes budgétaires de l’État, qui non seulement va payer le prix fort sur ses emprunts à échéance, basés sur l’inflation (jusqu’à 17Mds en plus et ce n’est pas fini) mais qui peine déjà à trouver ses futurs financements à des coûts abordables et absorbables, pour son financement de début 2023. Le maintien de l’inflation et les difficultés de financement pourrait entraîner une défaillance partielle de l’État sur le paiement de sa dette et du salaire des fonctionnaires. Ce qui entraînerait une révolution, car le rentier peut être très méchant quand on lui enlève son os. 1789 était contrairement aux poétiques images peintes, une révolution de la bourgeoisie plus que celle des pauvres ! 

L’Education. L’une des victimes sera l’éducation, malgré une tentative d’embauche (idem pour la sécurité et la police et l’armée) limitée. Les chercheurs, seront toujours aussi incités à quitter la France pour rejoindre des pays (Chine notamment) prêts à les payer 4 à 10 fois plus. L’abandon des maths en France, la renonciation à une qualité rédactionnelle, à la lecture, la peur subie par des profs terrorisés par leurs étudiants, notamment en banlieue, le retrait des filles de l’éducation républicaine dans les milieux les plus conservateurs religieux, va continuer à déclasser notre système scolaire, comme il déclasse notre système de santé. 

Côté guerre ? On continuera à faire la cour à l’Iran et au Venezuela, bien que ce dernier soit un voleur d’élection et un dictateur sanguinaire, et malgré la répression massive et meurtrière de ces sinistres Mollahs (milliardaires accessoirement) sur les femmes de leur pays, sur leurs journalistes, ce qui n’empêche pas nos dirigeants de les trouver plus fréquentables que Poutine, pour une raison qui m’échappe totalement. Le fait que l’un franchisse une frontière qui n’est pas la sienne, ne le rend pas plus illégitime à être terrassé que celui qui tue à l’intérieur des siennes. Les ventes d’armes et l’appât de la reconstruction, notamment pour les Américains, vont pousser à ce que le conflit Ukrainien s’enlise, et dure, continuant à détourner l’Europe de ses vrais sujets, économiques, sociétaux et sociaux, ce que les Américains ont très bien compris eux. L’Ukraine est un moyen de rendre l’Europe un peu plus dépendante demain, en la détournant de ce qui devrait l’obséder, à savoir son avenir. 

Pour tous ceux qui pensent que pour les USA, l’Ukraine est un combat pour la démocratie, retournez vite à l’école de la réalité. Mais l’Europe, elle en est persuadée, et pousse au maintien du conflit, sans réaliser qu’elle en paiera les royalties ! 

J’aimerais finir sur une note d’espoir, mais il faut vraiment gratter ou creuser profondément. Et même après y avoir laissé ongles et phalanges, je ne trouve pas grand-chose. Peut-on encore s’enrichir en France ? En Europe ? Oui. Bien entendu. Peut-on y réussir ? Oui. Bien entendu. Même dans les pays les plus crasses, on peut s’enrichir. Mais ce n’est pas la boussole qui doit dicter notre pari. Si vous avez des enfants, leur avenir sur le long terme n’est plus assuré en Europe. Statistiquement. 

Nos entreprises vont bien ? Les grandes, plutôt bien ou très bien, oui, pour une raison simple, leur business ne dépend plus ou peu de la France ! L’Oréal, LVMH et les autres, à part Renault, la BNP et quelques autres, font plus de 80% de leurs ventes aux USA et en Chine, en Asie au sens plus large. Elles ont su optimiser leur fiscalité, réduire leurs coûts. Tout va bien. Mais elles alimentent de moins en moins la richesse nationale, à l’instar de Schneider, dont le PDG est depuis quelques années en Asie, ou bien nombre d’autres qui délocalisent leurs décisions, et donc leurs cadres et donc leur activité et fiscalité, en dehors de France. Nous y perdons nos talents et nos ressources fiscales. 

En clair, malgré ce qui pourra paraître comme une éclaircie, vers la dernière partie de l’année 2023, une fois l’inflation presque maîtrisée, malgré une baisse progressive des taux en 2024, qui relancera un peu l’économie, rien ne pourra réparer une machine désormais cassée. Tous ceux qui s’extasient des quelques licornes générées en France, oublient que 1/ elles doivent un moment la quitter pour prospérer et que 2/ ce ne sont pas 10 licornes, ni même 20, qui changeront notre sort. Une valorisation forte n’a pour le moment aucune traduction majeure, ni en emploi crées, ni en richesse produite pour le pays. Elles ne réparent rien et se concentrent sur les grandes villes, mais ce n’est pas là que se situe notre problème, mais en région. 

Tout cela étant dit, continuons à consommer des produits français, il en reste, et de bons, pour les fêtes. Buvons sans modération, car nous allons en avoir besoin et bonne année malgré tout, en bonne santé et non, ne vous inquiétez pas, même non vaccinés, à moins de 72 ans, et sans facteurs aggravants et comorbidité, vous aurez plus de chance de mourir de honte de nos gouvernants, que de mourir du Covid. A l’année prochaine pour suivre la fiabilité de mes prédictions.

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