Le pied de nez de Sarkozy aux magistrats : « The Killing »<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy sur le plateau du journal de 20h de TF1
Nicolas Sarkozy sur le plateau du journal de 20h de TF1
©Ludovic MARIN / AFP

Série culte

C’est de la belle ouvrage. Comme l’ancien président de la République, nous aimons cette série.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Mercredi soir à la télévision Nicolas Sarkozy s’est montré offensif et pugnace. Il a dit sa volonté de se battre sans relâche pour faire éclater la vérité. Il ira, s’il le faut, jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme.

Cet entretien a un peu éclipsé l’interview qu’il avait accordée la veille au Figaro. Ce qui est bien dommage. Car Sarkozy y a été bien meilleur et plus convaincant qu’à la télévision. A la question « qu’avez-vous fait en rentrant chez vous après le jugement ? », il a répondu par une phrase éclairante : « j’ai regardé en famille « The Killing » ».

Cela peut s’interpréter de plusieurs façons. Ou il avait besoin de se détendre. Ou il voulait faire savoir aux juges qu’il ne se laisserait pas tuer. Ou que lui aussi pouvait être un tueur. La série « The Killing » met en scène une attachante et complexe enquêtrice du nom de Sarah Lund. Elle triomphe des méchants et à la regarder elle a une bien plus jolie gueule que les enquêteurs du Parquet National Financier.

Du temps va s’écouler d’ici le procès en appel. Et Nicolas Sarkozy aura vite épuisé les délices des trois saisons de The Killing. Pour ses soirées en famille, nous lui suggérons de se tourner vers une autre valeur sûre : les westerns. Les grands westerns qui ont jalonné l’histoire du cinéma et qui montrent un homme qui se bat seul contre tous et qui finit par gagner. Une symbolique à laquelle il ne sera sans doute pas indifférent.

Commençons donc par « The man without a star ». Kirk Douglas affronte les hommes d’un fermier qui a cerné ses terres d’une clôture. Le cowboy solitaire contre les barbelés synonymes de prison. Un hymne à la liberté. Il y a aussi « 3h10 pour Yuma » avec Glenn Ford. De nouveau un homme seul qui vaincra. Nous avons gardé le plus grand, le plus beau pour la fin : « Le train sifflera trois fois ». 

Le shérif, Gary Cooper, est seul face à quatre hommes qui veulent l’abattre. Il cherche de l’aide auprès des habitants de la ville. Tous l’abandonnent par lâcheté. Il sortira pourtant vainqueur de ce combat inégal. Alors toute honte bue, la ville viendra l’acclamer. Ecoeuré, il jettera son étoile par terre. On se souvient que Nicolas Sarkozy a dit que la politique pour lui c’était fini…  

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