reserche
Ecole et petite enfance (image d'illustration)Justice
Procédures mal adaptéesSignalements d’agressions sexuelles dans le périscolaire parisien : une gestion défaillante qui inquiète parents et personnels

Alors que les signalements d’agressions sexuelles visant des animateurs périscolaires se multiplient à Paris, la réaction tardive et parfois opaque de la mairie alimente l’inquiétude des familles. Derrière la succession d’affaires, c’est tout un système de contrôle et de communication qui montre ses limites, révélant les failles d’une organisation débordée par l’ampleur du phénomène.

Selon une enquête de l’Institut Vérian, 62 % des Français n’ont pas confiance dans la justice et 78 % estiment que cette institution n'est pas assez sévère.Justice
Malaise démocratiqueLe divorce entre la justice et les Français est-il encore évitable ?

Dans un procès historique, Nicolas Sarkozy a été condamné pour « association de malfaiteurs » ce jeudi 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. Une décision qui se veut exemplaire alors que le malaise démocratique entre les Français et la justice reste omniprésent.

avec Bertrand Mathieu
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy s'adresse à la presse entouré de son épouse Carla Bruni et de l'avocat Jean-Michel Darrois après le verdict de son procès pour financement illégal de campagne, au tribunal de Paris, le 25 septembre 2025.Justice
Une condamnation qui interrogeCondamnation de Nicolas Sarkozy : radioscopie des fragilités juridiques d’une décision choc

Jeudi 25 septembre, le tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans d'emprisonnement pour avoir "laissé ses proches" démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007. L’ancien chef de l’Etat connaîtra sa date d’écrou le 13 octobre et pourrait être incarcéré dans la foulée.

avec Bertrand Saint-GermainetPascal-Pierre Garbarini
Crépol AFPJustice
Procès à risqueMeurtre de Thomas à Crépol : une reconstitution numérique pour tenter d’éclaircir les zones d’ombre

Près de deux ans après la mort de Thomas Perotto, 16 ans, lors d’un bal à Crépol dans la Drôme, la justice entame une reconstitution numérique inédite. Objectif : confronter les versions des mis en cause et des témoins pour lever les contradictions et tenter d’attribuer les responsabilités dans ce drame qui a bouleversé bien au-delà de la région.

Tribunal. (Image d'illustration)Justice
Meurtre sans aveuxProcès Jubillar : un mystère sans corps ni scène de crime devant la justice

Quatre ans après la disparition de Delphine Jubillar, son mari Cédric comparaît devant la cour d’assises du Tarn. L’absence de corps, de scène de crime et de preuves matérielles laisse planer une ombre immense sur un procès hors norme, où tout repose sur des indices indirects, des témoignages fragmentés et des aveux contestés.

Des CRS anti-émeutes patrouillent dans le quartier de La Castellane à Marseille, dans le sud de la France, le 20 mars 2024.Justice
Lutte contre la délinquanceEst-il encore temps de stopper la conquête de la France par de vraies mafias ?

Racket, incendies, menaces ciblées, extorsion à grande échelle : dans les Bouches-du-Rhône, une trentaine de commerces ont récemment été visés par des actes de violence criminelle. Ce phénomène, loin d’être isolé, semble traduire une stratégie d’emprise territoriale inspirée des mafias italiennes ou sud-américaines. Est-il encore temps d’enrayer la gangstérisation de certains quartiers français ?

avec Kimberley Bort
Le Crédit Agricole et la Société Générale.Justice
Scandale financierLe Crédit Agricole solde son contentieux dans l’affaire « CumCum » en payant 88 millions d’euros

Le Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (Cacib), la banque de financement et d’investissement du groupe, a accepté de verser 88 millions d’euros pour mettre un terme à des poursuites dans le cadre du stratagème fiscal dit « CumCum ». L’accord, signé vendredi avec le Parquet national financier (PNF) sous la forme d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), a été présenté lundi 8 septembre au tribunal de Paris et doit être validé par son président. Cette procédure permet à l’établissement d’éviter un procès pénal en échange du règlement d’une lourde amende et d’un engagement à renforcer ses dispositifs de contrôle.