La politique étrangère de Trump de l'"America first", rupture totale ou continuité partielle avec le "leading from behind" de Barak Obama ? <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La politique étrangère de Trump de l'"America first", rupture totale ou continuité partielle avec le "leading from behind" de Barak Obama ?
©Reuters

Géopolitico-scanner

Donald Trump a choisi comme paradigme-slogan l'expression "America First", qui représente une politique étrangère axée sur le pragmatisme, le non-moralisme et la défense des intérêts géoéconomiques des Etats-Unis.

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle est un géopolitologue et essayiste franco-italien. Ancien éditorialiste (France SoirIl Liberal, etc.), il intervient dans des institutions patronales et européennes, et est chercheur associé au Cpfa (Center of Foreign and Political Affairs). Il a publié plusieurs essais en France et en Italie sur la faiblesse des démocraties, les guerres balkaniques, l'islamisme, la Turquie, la persécution des chrétiens, la Syrie et le terrorisme. 

Son dernier ouvrage, coécrit avec Jacques Soppelsa, Vers un choc global ? La mondialisation dangereuse, est paru en 2023 aux Editions de l'Artilleur. 

Voir la bio »

Aux Etats-Unis, des slogans-périphrases très directs et des paradigmes chocs servent souvent à définir les visions politiques. La campagne de Donald Trump n'a pas dérogé à cette règle, lui qui a choisi notamment comme paradigme-slogan l'expression America First, lancée pour la première fois le 26 mars 2016 à l'occasion d'un entretien accordé au New York Times. “Je ne suis pas isolationniste, mais simplement en faveur de l'Amérique en premier », déclara-t-il, car les Etats-Unis doivent reconsidérer leurs traditions et alliances si leurs partenaires ne sont plus en mesure de payer, en engagement ou en implications de troupes, pour la présence des forces armées américaines présente un peu partout dans le monde » . Le paradigme de America First, dont America great again est une dérivation logique, a été ensuite réitéré et précisé lors de son intervention à la Convention nationale du parti républicain de Cleveland en juillet de la même année. Il défendit à cette occasion une politique étrangère axée sur le pragmatisme, le non-moralisme et la défense des intérêts géoéconomiques : « Nous dépensons une fortune pour envoyer nos soldats partout dans le monde et nous perdons 800 milliards de dollars. Cela ne me paraît pas être une chose très intelligente de notre part ». 

Une vision géoéconomique

D'après ce paradigme America First, l'idée est d'indéxer la politique étrangère américaine à la reprise économique américaine et donc au bien être économique des entreprises et des citoyens américains dont il faut améliorer les conditions de vie notamment en diminuant les charges grâce à des économies réalisées en mettant fin au militarisme extérieur étatsunien. 

Face à la menace russe brandie systématiquement par les milieux démocrates et républicains américains puis par les pays revanchards d'Europe de l'est anciennement dominés par l'URSS, Trump explique que l'attitude de l'Amérique en cas d'agression dépendra de la capacité des pays protégés par l'OTAN à remplir leurs engagements pris avec les Etats-Unis, cette condition étant associée à des mots plutôt sympathiques envers Vladimir Poutine. De la même manière, et rompant ainsi avec la vision moraliste d'Obama et surtout ultra-interventionniste de la démocrate Hillary Clinton ou du républicain John Mc Cain, Donald Trump a même eu des mots complaisants envers des leaders autocrates anti-occidentaux comme le président turc Erdogan, les présidents égyptien Al-Sissi et syrien Al-Assad ou encore le dictateur nord-coréen Kim Jong-un.... En fait, loin de vouloir les cautionner, Trump voulait lancer le message suivant - d'ailleurs très bien perçu par la « rue » et les élites chinoises comme par de nombreux pays non-occidentaux - selon lequel sa vision géopolitique néo-isolationniste serait pragmatique, anti-moraliste, non-interventionniste et compatible avec la requête de multipolarité avancée par les pays émergents et les nouvelles puissances régionales las de l'arrogance occidentale. D'où la popularité de Trump dans des pays aussi différents et non-occidentaux que la Chine, l'Egypte, l'Algérie, la Russie, la Thaïlande, la Turquie, etc. Ceci malgré les provocations de campagne anti-musulmans et hostiles aux minorités non-européennes. 

Donald Trump et le Moyen Orient

Dans son discours d'avril dernier prononcé à l'Hôtel Mayflower de Washington, Trump a réitéré son choix d'une politique étrangère pondérée et cohérente opposée à la politique étrangère à la fois passive et moraliste de Barack Obama,  accusé d'avoir favorisé la montée de l'Etat islamique en ayant comme seule politique dans la région que de liquider la campagne militaire opérée sous George W. Bush en Irak entre 2003 et 2008. De ce fait, on ne peut pas réduire la vision de Donald Trump à un simple isolationnisme, car en Irak il a autant critiqué la mauvaise intervention militaire de Bush en 2003 que le retrait précipité et « l'absence de service après vente » voulus par Barak Obama en 2009 et qui a laissé la main libre à Daech après que les sunnites se soient retrouvés dans les griffes revanchardes des chiites pro-iraniens à la faveur du départ des soldats américains. De la même manière, Trump n'est ni un pacifiste ni un anti-militariste, malgré ses critiques des guerres américaines depuis 1990, puisqu'il prône une augmentation du nombre de soldats de l'armée américaine et une modernisation des centrales nucléaires et de l'arsenal stratégique américains.

Concernant le Moyen-Orient, les visions de Trump apparaissent dans ses nombreux discours relatifs à 7 grands thèmes récurrents: Israël, pays du Golfe, Syrie-Irak, Turquie, Iran et Egypte/Libye.

Commençons par Israël. Donald Trump, qui a toujours souligné sa proximité avec la communauté juive américaine et dont le beau-fils juif (Jared Kuschner) est un ardent soutien de l'Etat hébreux, a exprimé des positions certes très pro-Israël, qui lui valent l'estime du premier ministre israélien Bibi Netanyahou, tout en étant parfois contradictoires : il a en effet exprimé d'un côté son intention d'être neutre («Je suis un gars neutre - envers Israël », et a déclaré de l'autre être un « ami inconditionnel d'Israël », puis fait la promesse de reconnaître Jérusalem comme la capitale de l'Etat d'Israël, thème très cher aux pro-israéliens les plus déterminés, ce qui lui a valu d'être plébiscité en Israël (quatre Israéliens sur cinq lui sont favorables). 

Concernant les Etats du Golfe, ses déclarations contre l'Arabie Saoudite ou le Qatar  ont parfois été très peu diplomatiques. En aout 2015, par exemple, il avait déclaré ne « pas être un fan de l'Arabie Saoudite » et que les Etats-Unis ont « payé trop cher leur relation avec ce pays ambigu », indiquant également que la principale raison de cette alliance contre-nature est le pétrole et non l'amitié et les convergences de vues. Il précisait alors que les Etats-Unis n'ont plus besoin du pétrole saoudien... Trump a également déclaré à plusieurs reprises que les monarchies du Golfe devraient « payer pour leur défense par les États-Unis », et que l'Arabie saoudite « cesserait d'exister sans l'aide américaine », ce qui est vrai car le clan des Saoud-Sudairi ne survivrait pas plus de quelques mois sans la protection américaine tant ce pays tribal demeure divisé et la monarchie en place détestée par de nombreux clans du reste du royaume hostiles aux Saoud et aux Wahhabites. Cette position a ensuite été corrigée lorsque Trump a déclaré « respecter l'Arabie Saoudite bien que ses relations avec les États-Unis soient problématiques ». Cela n'a pas empêché le prince saoudien Al Waleed Bin Talal de menacer de suspendre les relations énergétiques avec les États-Unis en cas de victoire électorale de Trump. Par la suite, le lobby pétrolier américain, relayé par l'entourage républicain « canal-historique » de Trump, notamment Mike Pence, semble avoir rectifié le tir et obtenu du nouveau président américain des propos plus amicaux. Il est donc à parier que l'alliance problématique pour l'Occident - mais ultra-stratégique pour les Etats-Unis - avec les monarchies islamistes du Golfe, pourtant promoteurs du salafisme et financiers du terrorisme, soit maintenue. Rappelons que cette, scellée avec le célèbre « Pacte du Quincy » de 1945 entre Roosevelt et Ibn Saoud, fut renouvelé en 2006 par G.W Bush malgré le 11 septembre et maintenu par B. Obama. Elle est une constante de la stratégie nationale américaine. Elle repose à la fois sur la volonté de contrôler les zones décelant les réserves d'hydrocarbures les plus rentables du monde pour les compagnies pétrolières, et sur la sécurisation des approvisionnements occidentaux puis la capacité en cas de guerre avec la Chine dans le futur de couper le robinet si nécessaire... Donc l'autosuffisance américaine énérgétique dur au gaz de schiste ne signifie pas du tout un abandon étatsunien de cette zone du monde qui détient les plus grandes réserves prouvées de pétrole et de gaz de bonne qualité. 

Par rapport au dictateur syrien, Trump affirme qu'il n'est certes pas un chaud partisan d'Assad, mais qu'il est pour le maintien du président syrien au pouvoir parce que sa chute ouvrirait les portes du terrorisme et de l'islamisme. Donald Trump a également affirmé que face à l'ennemi principal islamiste radical, la préservation des droits de l'homme et de la démocratie dans cette région du monde n'est pas prioritaire, d'autant qu'il a même dit avoir de la « sympathie pour les hommes forts», de Poutine à al-Sissi. 

Enfin, si l'Arabie Saoudite et le Qatar n'ont pu qu'apprécier la position clairement anti-iranienne de Trump, ils ont été déconcertés par sa volonté de coopérer avec Poutine sur le dossier syrien, coopération qui implique un renforcement du régime de Bachar-Al-Assad que les monarchies du Golfe tentent au contraire de faire renverser depuis le début de la guerre civile en Syrie en finançant les jihadistes salafistes et les Frères musulmans rebelles.

Pour ce qui est des dossiers égyptien et libyen, là aussi, une vraie différence de vue oppose Trump à son prédécesseur Obama : contrairement à ce dernier et à l'équipe Clinton, qui avaient dénoncé le coup d'Etat anti-Frères musulmans du Maréchal Abdelfatah al-Sissi en Egypte puis appuyé les rebelles islamistes en Libye, Donald Trump a clairement manifesté son soutien envers le président égyptien al-Sissi. Celui-ci lui a d'ailleurs bien rendu et il n'avait pas du tout apprécié le soutien d'Obama et surtout d'Hillary Clinton, alors secrétaire d'Etat, envers les Frères musulmans de l'ex-président islamiste Morsi déchu. 

En Libye, le général Haftar, ex-kadhafiste en guerre contre les islamistes de l'ouest du pays, soutenu par l'Egypte, les Emirats arabes unis et la Russie, voit également d'un très bon œil l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de celui qui soutient tous les ennemis des Frères musulmans, c'est-à-dire ses alliés et protecteurs émiratis, russes et égyptiens actuellement unis dans une même guerre totale contre les Frères musulmans. 

Pour ce qui est de la Syrie et de l'Irak, le paradigme America First souligne les échecs et les effets destabilisants et contre-productifs des interventions militaires américaines en Irak (2003) et en Libye (2011). Cependant, Trump a déclaré qu'il était déterminé à détruire l'Etat islamique, notamment en ne considérant plus du tout nécessaire la chute de Bachar al-Assad et en collaborant de concert avec l'armée russe en Syrie dans le cadre d'une définition de l'ennemi principal islamo-jihadiste plus cohérante ou logique, ennemi contre lequel une alliance la plus large possible doit être édifiée. C'est sur ce dossier que la différence de stratégie Donald Trump par rapport au reste de la classe politique américaine qui souhaitait la chute de Bachar al-Assad est la plus grande.  

Concernant la Turquie et l'Iran, Trump a exprimé être « neutre » vis-à-vis du président turc Erdogan, surtout après la tentative de coup d'Etat militaire de l'été 2016 qui aurait été appuyé par des milieux turcs gulenistes pro-américains et secrètement encouragé par Washington. Sur ce point, Trump a réagi comme Poutine, en soutenant l'intégrité du régime AKP d'Erdogan et en refusant l'ingérence dans les affaires internes turques. C'est ainsi qu'Erdogan a personnellement exprimé un avis assez positif sur Trump, son calcul étant que l'anti-interventionniste et nouveau président américain fermerait les yeux sur la répression menée par le parti AKP en Turquie en « réaction » au coup d'Etat manqué de l'été 2016. sur ce point, on peut comprendre l'attitude de Trump vis-à-vis du personnage pourtant assez détestable de Recep Tayip Erdogan, attitude proche de celle de Poutine qui avait été le premier dirigeant à soutenir Erdogan face aux putschistes. Mais en contre-partie, on attend de Trump et de ses associés républicains très atlantistes du Congrès qu'ils cessent de plaider en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne comme l'ont fait tous les dirigeants américains précédents au nom d'une difficilement supportable ingérence dans les affaires européenne et en réalité pour faire de l'UE une zone ingouvernable de plus en plus composée d'éléments atlantistes. 

Enfin, en ce qui concerne la question nucléaire iranienne, Trump s'est également nettement démarqué des positions conciliantes de l'administration Obama, en dénonçant l'accord selon lui de « dupes », ce qui semble d'ailleurs refléter l'opinion américaine républicaine majoritaire. Rappelons que le Congrès est dominé par des républicains profondément opposés l'accord nucléaire iranien. Il sera certes compliqué d'annuler totalement l'accord, qui est le fruit de négociations multilatérales sous l'égide des Nations Unies, mais l'imposition de nouvelles sanctions contre Téhéran ne peut pas être exclue a priori, d'autant que l'arrivée possible d'un président hostile en Iran pourrait décourager les investissements internationaux dans le pays.

Une vision de rupture sur l'islam et l'islamisme

Concernant la question de l'islam et des musulmans en général et de l'islamisme en particulier, la position de Trump paraît assez claire, conseillé qu'il est notamment sur ces questions par le libanais maronite (très anti-islamiste) Walid Phares et d'autres chrétiens islamo-sceptiques arabes ou évangéliques américains. Dans un discours à Charleston, en Décembre 2015, Trump avait déclaré son intention d'empêcher l'entrée des musulmans en territoire américain", mots prononcés quelques jours après le massacre de San Bernardino. Plus tard, en Juin, il corrigea le tire en précisant qu'il voulait juste « suspendre l'immigration en provenance des régions du monde où il existe des preuves historiques du terrorisme contre les Etats-Unis, l'Europe et ses alliés ». Malgré le caractère de bon sens de cette deuxième déclaration, elle pourra annoncer un réel changement par rapport à la position traditionnellement très islamophile tant d'Obama que d'Hillary Clinton, entourés au plus haut niveau de conseillés stratégiques proches des Frères musulmans liés au puissant lobby islamiste étatunien le CAIR (Council of American Islamic Relations). Il faut en effet rappeler que jusqu'à aujourd'hui, tous les dirigeants étatsuniens ont été les obligés des Frères musulmans américains du CAIR, structurellement lié aux Frères musulmans égyptiens et même aux terroristes du Hamas palestinien. Cela explique d'ailleurs pourquoi les grands lobbies islamistes américains, le CAIR et le Muslim American Society, ont violemment milité contre Trump et en faveur de la très islamophile et pro-Frères musulmans Hillary Clinton.

"America First" et "Leading from Behind", le paradigme de la retenue

En fait, il est plus que difficile de savoir, dans l'état actuel des choses, ce que sera vraiment la politique étrangère de Donald Trump, surtout concernant les relations avec les pays du Golfe et l'OTAN, tant Trump diverge sur ces points avec les visions de la majorité des républicains qui dominent le Congrès et dont il devra tenir compte, à commencer par son vice-président Mike Pence qui devra faire le pont entre les deux. 

Les convergences de vue d'Obama et de Trump quant au non-interventionnisme 

Malgré des divergences fondamentales comme celle de l'Ukraine, de la Syrie, de l'Iran et des Frères musulmans, beaucoup d'observateurs se demandent quelles sont les réelles différences entre les deux paradigmes de la politique étrangère prônés par Barack Obama et Donald Trump. Rappelons que la politique étrangère de Barak Obama a été définie avec le slogan-paradigme « Leading from behing », ce qui avalisait l'idée de la multipolarisation du monde et surtout de la non-implication directe dans les affaires des autres Etats et zones géocivilisationnelles. Certains, comme Charles Krauthammer, ont défini la politique étrangère d'Obama comme « une politique d'hésitation, le retard et l'indécision». Mais ce qui rapproche Obama de Trump en matière de politique étrangère, c'est la volonté de se désengager des théâtres du Moyen-Orient qui auraient empêché de se concentrer sur le théâtre géoéconomique et stratégique majeure qu'est l'Asie, le fameux «pivot vers l'Asie", un pilier de la doctrine du président sortant. Aussi constate-on que le paradigme » de « L'Amérique d'abord » de Trump, bien que proposant d'accroître les capacités de défense des Etats-Unis dans une logique de dissuasion, repose aussi sur le désir de limiter l'engagement extérieur américain aux seules zones vitales et nécessaires. 

En réalité, lorsque Trump dénonce l'interventionnisme militaire américain et propose un « reset » avec la Russie puis plaide en faveur d'une géopolitique de facto multipolaire, il est plus en désaccord avec les républicains néo-conservateurs et même classiques, puis bien sûr avec Hillary Clinton, qu'avec le président sortant Barak Obama, lequel n'a cessé de prôner le « paradigme de la retenue », l'interventionnisme minimal, comme on l'a vu en Syrie ou en Iran, ce qui déclencha même la fronde de nombreux ambassadeurs et politiques démocrates et républicains. En fait, le mouvement anti-interventionniste et de désengagement maximal également clairement promu par la candidat Sanders correspond à une tendance lourde. Il s'agit d'un réel mouvement de fond au sein de la population américaine qui ne supporte plus qu'au nom d'un universalisme hypocritement justifié par la défense des droits de l'homme et de la « Manifest destiny » des Etats-Unis, gendarmes du monde, les Américains de plus en plus écrasés d'impôts et ruinés par la mondialisation doivent payer pour défendre des alliés douteux comme les monarchies du Golfe ou des Européens ou asiatiques qui refuseent de financer leur propre défense. 

Le slogan America first exprime bien une idée parfaitement en phase avec la multipolarisation du monde de l'après guerre froide que je développe dans mes différents écrits et interventions depuis des années, en particulier dans mon dernier livre « Les vrais ennemis de l'Occident » (L'Artilleur) : avant d'aller répandre ses valeurs chez ceux qui n'en veulent pas et avant de donner des leçons de morale aux autres civilisations et nations, nous ferions bien de défendre nos valeurs et modes de vie chez nous, notamment en intégrant mieux les nouveaux venus et en rétablissant la sécurité et la défense de l'identité majoritaire puis en se recentrant sur notre précarré. Ceci au lieu de disperser nos forces inutilement ailleurs au nom d'un impérialisme arrogant qui ne dit pas son nom mais qui est bien perçu comme tel partout dans le monde et qui fait accroitre inutilement la haine anti-occidentale. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !