Affaire Carlos Ghosn : Rachida Dati a été placée sous le statut de témoin assisté<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Rachida Dati
Rachida Dati
©Christophe ARCHAMBAULT / POOL / AFP

Justice

Convoquée jeudi en vue d'une mise en examen pour « corruption passive », « trafic d'influence passif » et « recel d'abus de pouvoir » dans l'affaire Ghosn, Rachida Dati a finalement été placée sous le statut de témoin assisté.

Rachida Dati a été placée dans la nuit de jeudi 26 à vendredi 27 novembre sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans le cadre de l'enquête sur des prestations de conseil auprès de Carlos Ghosn, selon des précisions du parquet national financier et des informations du Figaro, confirmant une source proche du dossier.

L’ancienne garde des Sceaux a été convoquée jeudi en vue d'une mise en examen pour « corruption passive », « trafic d'influence passif » et « recel d'abus de pouvoir ».

Rachida Dati a pu finalement ressortir du bureau des juges sous le statut plus favorable de témoin assisté.

« Rachida Dati a été placée sous le statut de témoin assisté car elle a démontré auprès des juges d'instruction qu'elle avait travaillé comme avocate entre 2009 et 2012 pour l'alliance Renault-Nissan », selon Maître Olivier Pardo, un de ses avocats.

Trois juges d'instruction sont chargés depuis l'été 2019 d'une enquête sur des contrats conclus par la filiale néerlandaise de l'alliance Renault-Nissan, RNBV, avec l'actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris, lorsque Carlos Ghosn était encore PDG du groupe automobile.

Rachida Dati nie toute irrégularité.

Une enquête préliminaire avait été auparavant ouverte dans cette affaire par le PNF, après une plainte déposée le 17 avril 2019 par une actionnaire de Renault.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !