Des notes de frais pour des repas entre Christophe Girard et Gabriel Matzneff auraient été payées par la Ville de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Des notes de frais pour des repas entre Christophe Girard et Gabriel Matzneff auraient été payées par la Ville de Paris
©JOEL SAGET / AFP

Nouvelles révélations

Alors que Christophe Girard a été poussé à démissionner, de nouvelles révélations ont été dévoilées dans la presse. L'ancien adjoint d'Anne Hidalgo à la Culture serait allé à trois reprises au restaurant en compagnie de l'auteur accusé de pédophilie, entre 2016 et 2019.

Selon des informations de Mediapart et du Figaro, la Ville de Paris a découvert la semaine dernière trois notes de frais de repas entre l'ancien membre de l'équipe municipale Christophe Girard et l'écrivain Gabriel Matzneff.

Ces notes de frais ont été réglées par la mairie selon un processus administratif habituel. Elles concernent un dîner et un déjeuner, en 2016 et 2017, lorsque Christophe Girard était maire du 4e arrondissement, ainsi qu'un déjeuner le 12 février 2019, dans le restaurant le Taxi Jaune, en plein cœur du Marais. Cette dernière note de frais a été justifiée comme un "déjeuner dans le cadre de la journée écriture-manuscrit, organisée par la Ville le 15 mai 2019", selon Mediapart.

Anne Hidalgo a décidé de transmettre la plus récente de ces notes de frais au parquet de Paris dans un souci de "transparence complète". Le parquet n'a pas pour autant été saisi. Cette pièce supplémentaire viendra compléter l'enquête préliminaire ouverte pour "viols commis sur mineurs" à l'encontre de Gabriel Matzneff. 

Selon Mediapart, la découverte de ces notes a "incontestablement pesé dans la décision personnelle qu'a pris Christophe Girard" de quitter l'équipe municipale.

Christophe Girard avait été entendu comme témoin dans cette affaire en mars. Christophe Girard a décidé de démissionner jeudi de ses fonctions d'adjoint. 

Des élus écologistes et des féministes avaient réclamé sa suspension et ont manifesté jeudi 23 juillet sur le parvis de l'Hôtel de Ville. 

A lire aussi : Les guérilleros de la justice sociale, bien partis pour être les pires ennemis de la gauche en 2022

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !