Carlos Ghosn s'exprimera lors d'une conférence de presse<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Carlos Ghosn
Carlos Ghosn
©ERIC PIERMONT / AFP

Des justifications très attendues

Carlos Ghosn sera en conférence de presse ce mercredi 8 janvier 2020 à Beyrouth. L'homme qui a quitté le Japon illégalement s'exprimera enfin sur sa fuite rocambolesque.

Une conférence de presse à 13 heures (horaire français). Voici l'heure à laquelle s'exprimera Carlos Ghosn ce "mercredi 8 Janvier 2020", a indiqué une porte-parole, sans donner plus de précisions, rapporte L'Express. La conférence de presse qui se tiendra à Beyrouth est trés attendue par les médias. En effet, depuis son arrivée, il y a près d'une semaine au Liban, l'homme d'affaires et ancien PDG de Renault-Nissan, a limité ses déclarations. Celui-ci est d'ailleurs sorti de son silence, uniquement via des communiqués. 

"Je n'ai pas fui la justice, je me suis libéré de l'injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias", a alors expliqué Carlos Ghosn au lendemain de son arrivée dans son pays d'origine. 

"La fuite d'un accusé sous caution est injustifiable"

Alors qu'il était assigné à domicile dans des conditions strictes à Tokyo, celui-ci a pris la fuite au Liban. Le gouvernement japonais a d'ailleurs réagi ce dimanche 5 janvier 2020 pour la première fois : "La fuite d'un accusé sous caution est injustifiable", a déclaré la ministre japonaise de la Justice, Masako Mori. 

Carlos Ghosn a été arrêté fin 2018 au Japon après avoir été accusé de fraude fiscale. L'homme d'affaires fait l'objet de quatre inculpations : deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan et deux autres pour abus de confiance aggravé. Fin avril 2019, après 130 jours en prison, l'ancien PDG avait été libéré sous caution. 

Une demande d'arrestation d'Interpol

Le Liban a par ailleurs reçu une demande d'arrestation d'Interpol. Dès la semaine prochaine, l'homme de 65 ans devrait être entendu par le parquet général, a relayé une source judiciaire. Les autorités libanaises ont aussi annoncé que Carlos Ghosn était entré "légalement" dans le pays. Ils ont rappelé qu'il n'y avait pas d'accord d'extradition avec le Japon. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !