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Au Trocadéro, Nicolas Sarkozy se pose en défenseur de la valeur travail
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Présidentielle

Le président-candidat s'est exprimé devant des dizaines de milliers de militants.

A cinq jours du deuxième tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a rassemblé ses militants au Trocadéro. Dès le début de son discours, il revendique "200 000" personnes présentes pour ce grand rassemblement. Le président-candidat commence son discours sur le thème de la nation, en évoquant de Gaulle, Lamartine, et se revendiquant du drapeau tricolore contre le "drapeau rouge" des syndicats.

Le président-candidat a fustigé les 35 heures qui ont "affaibli les entreprises" et "détruit des milliers d'emplois". Il a également épinglé la retraite à 60 ans. Il s'est voulu rassembleur de "toutes les sensibilités" se revendiquant l'héritier de tous les défenseurs des valeurs françaises.

Nicolas Sarkozy a appelé les syndicats à abandonner les idéologies. "Je dis aux syndicats: laissez de côté les partis. Votre rôle n'est pas de défendre une idéologie, votre rôle est de défendre les salariés et le travail. Dans la République, ce ne sont pas les syndicats qui gouvernent, c'est le gouvernement". Et s'il y a des blocages, "on donne la parole au peuple, c'est cela la démocratie" a-t-il lancé.

Il a longuement évoqué un "modèle français" où "enfin on se fera confiance" et "où chacun prendra ses responsabilités". "Si nous avons pris le risque de nous rassembler, ce n'est pas contre quiconque, nous n'avons pas d'ennemis, pas d'adversaires, nous avons la France dans le cœur" a-t-il déclaré.


"Je veux un modèle français où le poids des règles et des normes qui pèse tant sur chacun d'entre vous sera allégé", explique Nicolas Sarkozy à propos du travail. Mais, explique le président candidat, "en France le salaire n'est pas trop haut, il est trop bas. La baisse des salaires, ce serait entrer dans le cercle vicieux de la récession".

"Je veux dire à tous ceux qui ne connaissent pas la France du travail, que le patrimoine c'est des dizaines d'années de labeur, elle le regarde avec émotion, je veux dire à cette France du travail qu'elle n'a pas à s'excuser pour son travail, son mérite, ses efforts. Ce qu'elle possède la France du travail, elle l'a gagné. C'est le sien, ce n'est pas le patrimoine de l'Etat. On n'a pas le droit de culpabiliser la France du travail" a-t-il déclaré.

Le président-candidat s'est aussi posé en défenseur des travailleurs. "On n'a pas le droit de culpabiliser la France du travail. Remettre en cause le quotient familial, matraquer les classes moyennes, ce serait briser pour longtemps la France du travail", martèle Nicolas Sarkozy. "La France du travail n'est pas avide, cupide, malhonnête, immorale, c'est pour ça qu'elle ne supporte pas les mises en cause de la France. La France doit être aimée et respectée, voilà notre message".

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