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Ces nouveaux députés "En Marche !" visés par des affaires
©Capture d'écran Dailymotion

Exemplarité

Selon Mediapart, Alain Tourret, député sortant (PRG) du Calvados et investi par la République en Marche, a utilisé son indemnité représentative des frais de mandat (IRFM) à des fins très personnelles.

En dépit des nombreuses précautions prises par "En Marche !" pour veiller à l'exemplarité de ses candidats, certains des nouveaux élus du parti sont cités dans des affaires pour le moins embarrassantes, comme le rappelle ce lundi le site de L'Obs

Selon Mediapart, Alain Tourret, député sortant (PRG) du Calvados et investi par la République en Marche, a utilisé son indemnité représentative des frais de mandat (IRFM) à des fins très personnelles. D'un montant de 5.373 euros net mensuels pour les députés, elle sert à couvrir tous les frais de représentations des élus durant leur mandat : habillage, voyage, achat immobilier... 

En réponse à cette publication, Alain Tourret a déclaré avoir "saisi le déontologue de l'Assemblée pour avoir son avis sur la pratique admise pour l'utilisation de l'IRFM". 

>>>> À lire aussi : Comment la victoire d'En Marche s'est construite sur l'aggravation de la fracture sociologique entre ceux qui votent encore et les autres

Élu dans la 1ere circonscription de Guadeloupe face au candidat du Parti progressiste démocratique, Olivier Serva, aurait, selon une vidéo datant de 2012 révélée par le site "Street Press", tenu les propos suivants lors d'un débat avec une association luttant contre l'homophobie : "Être tolérant, ce n'est pas accepter l'intolérable. Pour le chrétien que je suis, quand je lis la Bible, il est écrit qu'un homme qui couche avec un homme ou une femme avec une femme, c'est une abomination."

"Bien sûr que c'est un péché. La Bible le dit", aurait-il même ajouté. 

"Je m'excuse auprès des personnes que j'ai pu blesser pour cette prise de parole outrancière et je retire ces propos qui ne correspondent pas à mes convictions. C'était une faute", avait-il assuré par la suite sur son compte Facebook. 

L'Obs s'intéresse enfin au cas de Romain Grau, camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA, est directeur général de EAS Industries, l'entreprise de maintenance aéronautique à l'aéroport de Perpignan. D'après "France Bleu  Roussillon", ce dernier est visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Perpignan, pour harcèlement moral au sein de son entreprise. Selon la station de radio, au moins 10% des 200 employés de l'entreprise seraient en arrêt maladie pour "surmenage, burn-out et cadences infernales", et la société aurait une dette de 100.000 euros envers l'aéroport de Perpignan.

"Je réagis par l'étonnement. […] Il y a encore des choses à améliorer. Certes, ça n'est pas parfait. Mais il n'y a pas grand monde de parfait. […] Il n'y a pas de pression [dans l'entreprise]. […] Je n'ai été ni informé, ni convoqué par la justice. Je me tiens bien sûr à la disposition de tous si c'est nécessaire", avait déclaré l'intéressé au moment des révélations. 

Lu sur L'Obs

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