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Jean-Christophe Cambadélis n'a pas peur des mots
©GUILLAUME SOUVANT / AFP

Roue libre

Face à la déroute presque inévitable des Républicains et du PS aux élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis sort l'artillerie lourde sur BFMTV.

Face au très probable tsunami La République en marche qui s’annonce pour les législatives ( les plus optimistes parle de 415 sièges à l’Assemblée Nationale), gauche et droite se préparent à être secoués et essayent tant bien que mal de sauver les meubles. Et la palme revient à Jean-Christophe Cambadélis qui a décidé de sortir l’artillerie lourde sur BFMTV comme le note Le Lab d’Europe 1.
« Il faut avoir des députés qui sont constructifs, évidemment, mais en même temps qui sont vigilants et qui défendent un certain nombre de positions. Sinon, qu'est-ce qui va se passer ? Majorité absolue finit toujours dans l'absolutisme. C'est-à-dire qu'il n'y aura plus de Parlement, puisque le Parlement votera au canon et ça sera une chambre d'enregistrement. Or, le débat parlementaire est toujours nécessaire en démocratie. » a-t-il lâché.
Pour enfoncer le clou, Jean-Christophe Cambadélis  avance un deuxième risque : les mouvements sociaux
« Il faut qu'il y ait quand même une opposition, qu'il y ait des propositions, qu'il y ait des inflexions, c'est ça la démocratie. Sinon, nous connaissons ce qui se passe avec des majorités pléthoriques, il se passe la chose suivante : le pouvoir est vertical, et à un moment donné, comme le pouvoir est vertical et qu'il n'y a pas de débat à l'Assemblée nationale, ça se passe où ? Dans la rue. »
Lu sur Europe 1

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