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François Fillon : Médiapart fait de nouvelles révélations
©AFP

Fin de parcours ?

Le candidat LR à l'élection présidentielle, déjà dans le collimateur du parquet national financier pour l'affaire de l'emploi –supposément- fictif de sa femme en tant qu'assistant parlementaire est rattrapé par une possible autre "affaire".

C'est le journal d'investigation Médiapart qui révèle le pot aux roses. Le journal accuse François Fillon à l'époque où il siégeait au Sénat d'avoir détourné des crédits théoriquement réservés à la rémunération d'assistants en utilisant "un système de commissions occultes" pour son propre profit. La somme n'excéderait pas 25 000 euros et la pratique semblait partagée par d'autres sénateurs UMP entre 2003 et 2014. Toutefois, les juges d'instruction ont d'ores et déjà estimé que la pratique "pouvait relever d'une infraction pénale".

L'information judiciaire ne porte pour l'instant que sur des faits qui se seraient déroulés entre 2009 et 2014, période à laquelle François Fillon était déjà Premier ministre de Nicolas Sarkozy et avait donc quitté le palais du Luxembourg. Il n'est donc pas encore concerné par l'investigation judiciaire puisque le site d'investigation fait mention de "témoignages et documents comptables" selon lesquels le sénateur Fillon aurait profité d'un "mécanisme clandestin de captation de fonds publics" entre 2005 et 2007.

La ristourne

La pratique, peu scrupuleuse, était assez simple. Au lieu de laisser le "trop plein" d'argent dont bénéficiaient les sénateurs pour financer leurs assistants, ils le reversaient à leur "groupe politique", une pratique légale jusqu'ici sauf que les sénateurs n'oubliaient pas de prélever une petite"dîme" qu'ils auraient eux même surnommé "la ristourne".

L'entourage du candidat François Fillon ne s'est pas encore exprimée sur cette nouvelle affaire qui vient encore précariser la crédibilité et la situation de François Fillon comme candidat à la présidentielle.

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