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Institut du monde arabe : un article épingle la catastrophique gestion du président Jack Lang
©Reuters

Gabegie

La situation de l'établissement serait très compliquée, selon le magazine Capital.

Le poste est sans doute agréable, mais les résultats seraient loin d'être fameux. Depuis sa nomination par François Hollande en 2013, Jack Lang est président de l'Institut du monde arabe. Une de ses missions était notamment d'assainir les finances de cet établissement au statut un peu baroque, fondation de droit privé contrôlée à parité́ par la France et vingt et un Etats membres de la Ligue arabe.

Las, la situation ne se serait pas améliorée. On tendrait même plutôt vers l'inverse. Selon Capital, qui a enquêté sur le sujet, l'institut du monde arabe a beaucoup de mal à boucler son budget. "La majorité des pays arabes ne règle son écot que de façon sporadique" indique le magazine. C'est donc les contribuables français qui paient la facture.

Capital rapporte que le budget de fonctionnement de l’institution est toujours bouclé grâce à une subvention annuelle de 12 millions d’euros versée depuis 2008 par le ministère des Affaires étrangères. Une enveloppe farouchement défendue par Jack Lang. "Voilà deux ans qu’on veut nous rogner 750.000 euros. J’ai convaincu le Premier ministre de n’en rien faire" a justifié l'ancien ministre de la Culture. Par ailleurs, avec une masse salariale importante (120 personnels permanents) et un bâtiment qui vieillit mal, avec ses frais de maintenance qui s’élèvent à 3 millions d’euros par an, les finances sont dans le rouge. Et l'institution peine à attirer les visiteurs.  "La fréquentation est tombée de 1 million de visiteurs en 2014 à 757.000 en 2015, et ce ne sera pas mieux en 2016

Des problèmes qui ne semblent pas déranger outre mesure Jack Lang."Nous sommes pauvres mais sexy" soutient le président, qui touche la bagatelle de 9000€ par mois pour son poste.

Lu sur Capital

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