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Sénateurs tirés au sort, censure de ministres… les propositions iconoclastes d'Arnaud Montebourg
©Reuters

Retour à Athènes ?

L'ancien ministre n'est toujours pas candidat mais commence à distiller son projet.

Arnaud Montebourg poursuit sa course tranquille vers la présidentielle 2017. S'il jure être encore indécis sur une éventuelle candidature, il continue de réclamer une primaire à gauche, comme il l'a réaffirmé sur France Inter, ce mercredi matin. "Sans primaire c'est la garantie de l'élimination au premier tour" analyse-t-il. "Il faut voir émerger des idées nouvelles, des alternatives, c'est ce à quoi j'ai décidé de m'inscrire. Une primaire c'est obligatoire, c'est inscrit dans les statuts du Parti socialiste. Il est nécessaire qu'il y ait une orientation alternative" à François Hollande. 

Il en profite aussi pour faire des propositions de réformes institutionnelles étonnantes. Par exemple, il souhaite s'attaquer au Sénat en remplaçant les parlementaires du palais du Luxembourg par des citoyens tirés au sort, "qui n'exerceront pas des fonctions législatives parce qu'ils n'ont pas de représentativité, mais des fonctions de contrôle de l'argent public, des engagements du gouvernement, du bon fonctionnement du service public."

Autre proposition, permettre la "censure" d'un ministre sans faire tomber le gouvernement entier. "Cela ne remet pas en cause la stabilité du système mais cela permet des contre-pouvoirs." Probablement Myriam El Khomri aurait été la première victime d'une telle réforme. Lui préfère prendre l'exemple du cas Jérôme Cahuzac… 

Lu su France Inter

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