Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat : la Cour d'appel annule des actes de l'enquête<!-- --> | Atlantico.fr
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L'ancien président Nicolas Sarkozy, entouré de la maire de Paris Anne Hidalgo (à g.), du ministre des Sports Patrick Kanner (derrière) et du ministre de l'Economie Emmanuel Macron (à d.) à Paris lors des cérémonies du 8 mai 1945, le 8 mai 2016.
L'ancien président Nicolas Sarkozy, entouré de la maire de Paris Anne Hidalgo (à g.), du ministre des Sports Patrick Kanner (derrière) et du ministre de l'Economie Emmanuel  Macron (à d.) à Paris lors des cérémonies du 8 mai 1945, le 8 mai 2016.
©REUTERS/Philippe Wojazer

Damoclès

Lundi, la cour d'appel de Paris a notamment annulé les convocations et les auditions en octobre et novembre 2015 de M. Sarkozy et de Me Herzog, mis en examen en juillet 2014 pour des charges de corruption du haut magistrat Gilbert Azibert.

Le 9 mai, les avocats de Nicolas Sarkozy et du pénaliste Thierry Herzog, Mes Jacqueline Laffont, Pierre Haïk et Philippe Dehapiot, ont rendue publique la décision de la Cour d'appel de Paris, qui annule des actes de l'enquête dans l'affaire dite "des écoutes".

De nouvelles convocations de leurs deux clients seront obligatoires selon les trois avocats, même si les juges d'instruction ont clos leur enquête sur l'affaire "Azibert" en février dernier. En effet, convoqués en octobre et novembre 2015, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog n'avaient pas répondu aux questions des juges.

La menace d'un renvoi en procès plane toujours sur Nicolas Sarkozy à quelques mois des primaires "Les Républicains" pour les présidentielles 2017.

Le 22 mars dernier, la Cour de cassation avait validé l'aspect légal des écoutes téléphoniques dont Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzong avaient l'objet dans le cadre de l'affaire Bettencourt. en septembre 2013. Dans une conversation, les deux hommes évoquent le rôle d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, qui pourrait leur apporter des informations confidentielles afin d'influencer l'issue d'une affaire encours. Nicolas Sarkozy avait laissé entendre qu'il pourrait aider ce magistrat à obtenir un poste à Monaco. Des bribes de conversation qui ont valu à l'ancien chef de l'Etat une mise en examen pour "recel de violation du secret professionnel, corruption active et trafic d'influence actif".

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Lu sur France TV Info

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