Accusé d'avoir menti sous serment aux sénateurs, un pneumologue pourrait être inquiété par la justice <!-- --> | Atlantico.fr
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"Il appartiendra au procureur de la République d'apprécier l'opportunité d'engager des poursuites", déclare la présidence du Sénat.
"Il appartiendra au procureur de la République d'apprécier l'opportunité d'engager des poursuites", déclare la présidence du Sénat.
©Reuters

Collusion

Acculé par les révélations de Libération et du Canard enchaîné, cet ancien chef de service à l'hôpital Bichat avait reconnu qu'il percevait entre 50 000 et 60 000 euros par an du groupe pétrolier Total depuis la fin des années 1990.

S'il avait assuré n'avoir aucun lien avec l'industrie pétrolière, le pneumologue Michel Aubier était pourtant bien rétribué par le groupe Total, alors même qu'il était interrogé au Sénat sur la manière dont l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris gère les coûts économiques et financiers de la pollution de l'air, notamment par la prise en charge des pathologies qui en résultent. 

Le médecin est ainsi fortement soupçonné d'avoir menti sous serment devant une commission d'enquête parlementaire en déclarant le 16 avril 2015 : "Je n'ai aucun lien d'intérêt avec les acteurs économiques". 

Dans un communiqué publié jeudi 28 avril, la présidence du Sénat explique que le dossier du pneumologue sera transmis à la justice, et qu'il "Il appartiendra au procureur de la République d'apprécier l'opportunité d'engager des poursuites".

Acculé par les révélations de Libération et du Canard enchaîné, cet ancien chef de service à l'hôpital Bichat à Paris avait reconnu devant la commission exceptionnellement réunie à huis clos qu'il percevait entre 50 000 et 60 000 euros par an du groupe pétrolier Total depuis la fin des années 1990.

>>>> À lire aussi : Total autorisé à reprendre ses recherches de gaz de schiste ? Ce que cette victoire en vue pour le géant énergétique révèle des incohérences du gouvernement

Lu sur Le Huffington Post

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