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Ben Laden, mon amour
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Veuves noires

Après l’attaque d’Abbottabad, les Américains ont découvert que Ben Laden gardait trois de ses épouses avec lui. Washington voudrait maintenant les interroger. Qui sont celles qui vivaient avec l'ennemi public numéro 1?

Ben Laden n’était pas seul dans sa résidence d’Abbottabad au Pakistan. Outre ses « coursiers », de la teinture pour cheveux et une forme de Viagra aux herbes, il avait avec lui trois de ses six épouses. Quand les Américains ont procédé à leur assaut, ils ont trouvé le leader d’al-Qaïda aux cotés de sa plus jeune femme, Amal, qui, en voulant protéger son mari, aurait pris une balle dans la jambe.

Pour le moment, les trois épouses et leurs enfants sont au Pakistan. Elles ne sont inculpées de rien et Islamabad pourrait les renvoyer dans leurs pays d’origine tout en les gardant à disposition des autorités américaines « quand elles seront prêtes». Auront-elles des informations pouvant intéresser les Américains ? Rien n’est moins sûr. Selon le Time, à qui une femme d’origine arabe et proche d’al-Qaïda s’est confiée, les membres de l’organisation terroriste ne sont pas loquaces avec leurs épouses. Les combattants extrémistes ne racontent jamais rien, aucun détail sur leurs opérations.

En ce qui concerne Ben Laden, il ne pouvait être plus clair sur ce point précis. Le journaliste pakistanais Hamid Mir s’est entretenu avec lui en 1997 : « Il m’avait confié, une fois, que les hommes ne devraient partager aucun de leurs secrets avec leur femme ». 

Malgré ces explications, les autorités américaines pensent quand même pouvoir tirer quelques informations de première importance sur les secrets du chef d’al-Qaïda et de son réseau. Mais toutes les femmes de Ben Laden n’intéressent pas les américains. En effet, un des mariages a été annulé en 1994.  Sa quatrième épouse, Najwa Gahmen, est rentrée en Syrie après le 11 septembre 2001.  Enfin, sa seconde épouse Khadijah Sharif a divorcé de son mari entre 1993 et 1996.

Par conséquent, Washington se concentre surtout sur les trois femmes d’Abbottabad. Mais qui sont-elles ?

La plus jeune est aujourd’hui la plus « connue ». Il s’agit d’Amal. Originaire du Yémen, elle avait seulement 15 ans quand on a payé 5 000$ à sa famille pour qu’elle épouse le chef terroriste de 30 ans son ainé. Depuis qu’elle est mariée, sa famille n’a eu que très peu d’occasion de la voir. Et toujours dans des conditions très particulières. A ses amis, Amal a toujours dit qu'elle voulait "rentrer dans l'histoire" et qu'elle était "prête à devenir martyr".

Autre femme d’importance : Khairiah. Elle est plus âgée que son mari. On dit d’elle qu’elle est une « mère spirituelle ». Selon certains témoins qui l’ont connue, c’est une femme qui a le cœur sur la main. Après le 11 septembre 2001, elle a passé quelques temps dans les geôles iraniennes avant que le gouvernement ne la relâche et qu’elle puisse retrouver son mari.

Shiman Sabar est la dernière épouse qui intéresse les services de renseignement américains. Mariée au chef terroriste en 1987, elle serait rentrée au Pakistan clandestinement après le 11 septembre. Une fois la tension un peu retombée, elle aurait rejoint son mari.

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