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ISF : Une oeuvre d'art 
ne crée pas d'emploi
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Réforme impossible

Le président a tranché : taxer les oeuvres d'art serait une "triple bêtise". Les oeuvres d'art resteront donc exonérées d'ISF, et de droits de succession. Pendant ce temps-là, la réduction d'impôt accordée à l'investissement dans les PME a été brutalement réduite de 75 à 50 %, et des milliers de PME en pleine croissance ne pourront pas boucler leurs tours de table le 15 juin comme prévu.

Frédéric Bedin

Frédéric Bedin

Frédéric Bedin est le président de CroissancePlus.

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Les entreprises de croissance sont des œuvres d’art en péril. Nous devons tous en être conscients.

Aujourd’hui seules les entreprises créent des emplois pérennes et les Français savent aussi qu’elles sont les seules à prendre des risques pour doper la croissance française.

Et pourtant, les responsables politiques ne les encouragent pas à créer de la richesse et de la valeur.

Aujourd’hui les recettes fiscales constituent 43.2 % de la richesse française. Cette  pression fiscale est supérieure de 6 % à la moyenne des 27 pays de l’Union européenne.

Dans ce contexte économique, les entrepreneurs de croissance veulent encourager la création de richesse, favoriser le financement des entreprises, sécuriser leur fiscalité et encourager les Français à investir.

Pour répondre à cette palette d’objectifs, notre idée est simple et pragmatique : il faut encourager l’épargne fertile et taxer l’épargne stérile.

Depuis 20 ans, 2.3 millions de nouveaux emplois ont été créés dans les PME, ce qui démontre une formidable compétitivité et un véritable vivier de croissance pour la France. Pour doper cette dynamique économique, nous proposons que les placements à faibles risques dits « stériles » soient davantage taxés. Par contre, l’épargne fertile doit bénéficier d’une fiscalité attractive et avantageuse. Et nous savons tous que cette épargne fertile se trouve dans les PME et les ETI.

Disons-le clairement  : encourageons les Français à investir dans nos entreprises et demandons aux responsables politiques d’exonérer d’impôt ces placements en actions dans les PME et les ETI.

Cette mesure de bon sens n’a que des atouts. Elle doit permettre à tous nos concitoyens de découvrir encore mieux le fonctionnement des entreprises. Elle doperait le financement des entreprises et nous encouragerait donc à améliorer le business. Enfin, elle permettrait de relancer les investissements et donc les emplois.

Les responsables politiques ont décidé de ne pas taxer les œuvres d’art alors qu’un tableau, aussi beau soit-il, a toujours des admirateurs mais ne créera aucun emploi.

Que les politiques décident donc de ne pas taxer les actions investies dans les PME et les ETI. Et nous, entrepreneurs de croissance, prenons l’engagement de créer des milliers d’emplois.

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