Et si le cycliste français avait été la vraie cible du massacre de Chevaline ?

Dans cette affaire, toutes les pistes sont explorées. Le quotidien britannique, le Daily Mail, relayait ce lundi l'hypothèse selon laquelle le cycliste français Sylvain Mollier aurait pu être la cible de l'attaque, et non une victime collatérale.

Toujours selon le quotidien britannique, la police française n'exclurait pas la possibilité que Sylvain Mollier ait pu mener une double vie. Le cycliste n'aurait pour le moment pas encore été incinéré, conformément au souhait de sa famille, car les enquêteurs pourraient encore vouloir examiner son corps à la recherche d'éventuels indices.Les enquêteurs exploreraient la théorie selon laquelle Sylvain Mollier aurait pu mener une double vie et ainsi être la cible du massacre.

Jusqu'alors, l'enquête s'était focalisée sur Saad al-Hilli, ce Britannique d'origine iranienne, tué avec sa famme et sa belle mère, alors qu'ils étaient en vacances avec leurs deux filles de 7 et 4 ans, retrouvées vivantes. Les enquêteurs privilégiaient pour le moment la piste selon laquelle Sylvain Mollier avait été tué car il avait été témoin du massacre de la famille al-Hilli.

Le colonel Benedict Vinnemann qui dirige l'enquête de gendarmerie considérerait d'autres pistes. "La famille al-Hilli était-elle la cible principale ? N'était-ce pas le cycliste ? Seul le travail de recherches actuellement mené sur la scène du crime permettra d'apporter des réponses", aurait-il déclaré. "Il est question de quelqu'un dont tout le monde dit qu'il était un homme respectable, mais qui nous dit qu'il ne menait pas une double vie ?", aurait-il également avancé. 

Sylvain Mollier travaillait pour Cezus, un fournisseur du géant de l'énergie nucléaire Areva.