Tensions
Sciences-po Paris occupée par des étudiants réclamant le départ du directeur, accusé de violences conjugales
Une centaine d’étudiants de Sciences-po Paris occupent le bâtiment historique depuis ce mercredi soir et exigent le départ du directeur de l’établissement, placé en garde à vue entre dimanche et lundi dans une affaire de violences conjugales
La pression monte à Sciences-po Paris. « Une occupation a été votée hier (mercredi) à main levée lors d’une assemblée générale qui a réuni entre 250 et 300 étudiants, à l’appel des syndicats de gauche de Sciences-po, Solidaires et l’Union étudiante », a indiqué à l’AFP Inès Fontenelle, de l’Union étudiante. À 8h30, le bâtiment était toujours occupé, selon elle, par une centaine d’étudiants. Un rassemblement de soutien est prévu à 9 heures devant l’entrée historique de l’établissement.
Mathias Vicherat et sa compagne Anissa Bonnefont s’accusent réciproquement de violences conjugales et ont été placés en garde à vue dimanche soir avant d’être remis en liberté le lendemain. Une enquête préliminaire a été ordonnée par le parquet de Paris.
Face à la polémique, le directeur de Sciences-po Paris a écrit ce mardi aux étudiants, enseignants, salariés, membres des conseils de l’institution pour assurer qu’il « entend (ait) » leur « émotion » et leur promettre de les « rencontrer très prochainement ».
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