Réforme des retraites : l'opposition alerte Yaël Braun-Pivet sur un risque "d’accroissement de la colère et de la violence" et demande la tenue d’un vote sur la proposition du groupe Liot<!-- --> | Atlantico.fr
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Le députée Liot Charles de Courson s'exprime depuis la tribune de l'Assemblée nationale.
Le députée Liot Charles de Courson s'exprime depuis la tribune de l'Assemblée nationale.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Colère sociale

Différents chefs de groupes d’opposition appellent, dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde, la présidente de l'Assemblée nationale à laisser vivre la proposition d'abrogation de la réforme des retraites portée par le groupe Liot.

Dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde, l'opposition de gauche ainsi que les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) ont appelé, ce lundi 5 juin, la présidente de l'Assemblée nationale à laisser vivre une proposition d'abrogation de la réforme des retraites, invoquant le risque d'un "accroissement de la colère et de la violence".

L'Assemblée nationale va examiner jeudi la proposition de Liot de revenir à un âge légal de départ à 62 ans, qui a le soutien de la gauche, du groupe RN et de certains LR.

La mesure centrale pourrait ne même pas être discutée. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a laissé entendre qu'elle pourrait la déclarer irrecevable.

Dans la tribune publiée à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation à l'appel de l'intersyndicale mardi, le rapporteur de la proposition de loi, Charles de Courson, les chefs de groupes politiques Bertrand Pancher (Liot), André Chassaigne (PCF), Mathilde Panot (LFI), Cyrielle Chatelain (écologistes), ainsi que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, appellent la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet à renoncer à ce "scénario, cousu de fil blanc, écrit (...) sous la dictée du président de la République".

Selon ces figures de l’oppostion, "pour nos concitoyens, un nouveau déni de démocratie ne pourrait susciter qu'une désaffection aggravée pour nos institutions, qui se manifeste déjà sous la forme d'un abstentionnisme croissant, voire un accroissement de la colère et de la violence. Les signataires de cette tribune demandent la tenue d'un vote, non biaisé, qui permettrait à l'Assemblée nationale de se prononcer sur un report de deux années de l'âge légal".

France Info - Le Monde

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