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Quand les députés profitent de leurs indemnités de frais de mandat pour devenir propriétaire
©REUTERS/Jacky Naegelen

Tranquilles

Avec des exemples parfois incongrus, comme la permanence d'un ancien député transformée... en un salon de toilettage pour chiens tenu par sa fille.

Chaque mois, tous les députés reçoivent, en plus de leur rémunération, 5 373 euros net au titre de l'IRFM, "l'indemnité représentative de frais de mandat". Cette enveloppe est destinée à payer les dépenses inhérentes à leur fonction : repas, transports, vêtements...  Mais certains élus en feraient une utilisation bien singulière. D’après un reportage de franceinfo, trente-deux anciens députés ont reconnu avoir financé l'achat d'une permanence, ainsi intégrée à leur patrimoine, via leur enveloppe pour frais de mandat.

Si une association anticorruption a déposé une plainte contre l'ancien député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, pour "détournement de bien public" (il lui est reproché l'acquisition de sa permanence parlementaire avec cet IRFM), d’autres exemples (et le silence de nombreux responsables) interpellent.

Notamment celui d'un député LR de Seine-et-Marne Guy Geoffroy, ou de Jean-Pierre Decool, ancien député Les Républicains du Nord, qui a acheté trois permanences avec l'IRFM, dont une à Hondschoote, ayant couté 36.590 euros en 2003. S’il n’est plus député mais sénateur, il est toujours le propriétaire du local. Mais le lieu a subi quelques modifications : il sert aujourd’hui de salon de toilettage pour chiens tenu par… la fille de Jean-Pierre Decool. Interrogé par France 2, le parlementaire a répondu : "C’est aujourd’hui un bien propre, donc je fais ce que je veux ! Et il m'arrive encore, si je veux recevoir quelqu'un d'Hondschoote, de le recevoir sur place".

Lu sur franceinfo

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