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Oslo : Marine Le Pen "pas en désaccord" avec son père
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Rediabolisation ?

Jean-Marie Le Pen avait estimé la "naïveté" du gouvernement norvégien sur l'immigration "plus grave" que les massacres d'Oslo le 22 juillet.

"Si j'avais été en désaccord ou si ses propos m'étaient apparus choquants, je l'aurais dit."

Si ambiguïté il y avait, Marine Le Pen l'a dissipée ce matin sur Europe 1, en sortant de son silence gêné à l'égard des propos tenus le 29 juillet par son père Jean-Marie Le Pen.

Alors que le parti frontiste avait condamné quelques jours auparavant "ces actes barbares et lâches" et exprimé "sa totale solidarité avec le peuple norvégien", le président d'honneur du Front National avait mis à mal la stratégie de dédiabolisation du parti entreprise par sa fille en fustigant la "naïveté" du gouvernement norvégien face au "danger" du "terrorisme" et de "l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier". Il avait également jugé"plus grave" cette "naïveté" que la tuerie elle-même, qu'il qualifiait d'"accident".

Marine Le Pen a ajouté que "la vraie question c'est : notre société doit-elle avoir une police, des armées […], doit-elle tenir compte […] de la violence qui nous frappe, des risques terroristes […], qu'ils émanent d'un fou, comme c'est le cas en Norvège avec ce dramatique assassinat collectif, ou qu'ils soient plus organisés par un certain nombre de réseaux qui aujourd'hui font trembler le monde ?".


Lu sur LeMonde.fr

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