Marseille : Marie-Arlette Carlotti officiellement candidate pour la mairie de la cité phocéenne<!-- --> | Atlantico.fr
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La ministre démissionera si elle est élue maire de Marseille
La ministre démissionera si elle est élue maire de Marseille
©Reuters

Candidature

La candidature de la ministre s’ajoute à celle de la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali et du président de la communauté urbaine de Marseille Eugène Caselli, tandis que le député Patrick Mennucci est aussi sur les rangs.

L’annonce était attendue depuis que Marie-Arlette Carlotti avait lancé une association, "Marseille et moi", début janvier. Cette fois-ci c’est officiel : la ministre sort jeudi un livre, "Marseille ma capitale", dans lequel elle annonce sa candidature. "Ce livre, c'est une déclaration d'amour à ma ville, une profession de foi. J'avais dit que je serai candidate à la mairie si j'en avais envie à 100%. Aujourd'hui, je crois que les Marseillais sont prêts à un rebond. Je le suis également", déclare Mme Carlotti au site Internet Métro.

"Les circonstances ont aussi guidé ma candidature: j'ai remporté les législatives de juin dans une circonscription où personne ne me voyait gagner. A présent, les sondages me donnent en tête... les Marseillaises et les Marseillais que je rencontre me demandent de me présenter", assure-t-elle.

La ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion n’est pas la seule dans la course pour la conquête de la mairie de la cité phocéenne. Rien qu’au sein du PS,  cette candidature s’ajoute à celle de la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali et du président de la communauté urbaine de Marseille Eugène Caselli, tandis que le député Patrick Mennucci est aussi sur les rangs. Pour les départager, Solférino a opté pour une primaire à l'automne, la mise sous tutelle de la fédération départementale, qui se déchire depuis trois ans sur fond d'affaires judiciaires, visant à organiser des "primaires irréprochables" à Marseille et Aix-en-Provence.

Une décision que Mme Carlotti remet en cause, expliquant qu’elle préférerait que "l'intérêt général l'emporte", comme à Paris où "Jean-Marie Le Guen s'est rangé derrière Anne Hidalgo", dit-elle. "Ils ont décidé de ne pas se déchirer et ils sont maintenant ensemble pour gagner. Ce qui est valable pour les Parisiens peut aussi l'être pour les Marseillais. Je souhaiterais que l'on se range derrière le ou la mieux placé. A priori au vu des sondages, même si ce ne sont que des sondages et que je suis lucide, pour l'instant c'est moi", ajoute-t-elle, refusant une primaire "pugilat", "une machine à perdre".

Mme Carlotti pense rester ministre pendant la campagne des municipales si elle est désignée candidate du PS mais assure qu'elle démissionnera si elle est élue pour être "maire à 100%".

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