Le rassemblement de samedi à Paris, interdit par les autorités, avait dégénéré. A noter que ce lundi, neuf personnes sont toujours en garde à vue, la mesure ayant été prolongée.
Interdit, le rassemblement en soutien à Gaza a dégénéré ce samedi place de la République à Paris. Entre jets de projectiles, abribus vandalisés, drapeau israélien brûlé, grenades lacrymogènes et slogans contre Israël… la tension était vive et la situation a donc fini par devenir explosive des heurts ayant eu lieu entre des petits groupes et les forces de l'ordre. Au total 65 personnes avaient été interpellées et 41 étaient en garde à vue ce dimanche. Ce lundi, comme l'indique Le Parisien, la moitié d'entre elles ont été libérées sans poursuites.
Concrètement, 21 personnes ont finalement bénéficié d'un classement sans suite, et neuf étaient toujours en garde à vue, la mesure ayant été prolongée. Deux autres ont vu leur garde à vue levée avec poursuite d'enquête. De plus, deux personnes feront l'objet d'un rappel à la loi et sept devaient être déférées au parquet, deux en vue de comparutions immédiates (pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et participation à un attroupement) et cinq qui seront jugées ultérieurement (notamment pour organisation d'une manifestation illicite ou port d'arme prohibé).
Entre 4 000 et 10 000 personnes, selon les estimations respectives de la police et des organisateurs, avaient bravé samedi l'interdiction de manifester décidée par la préfecture en raison selon elle de risques de troubles à l'ordre public. En effet, une semaine auparavant la manifestation en soutien à Gaza avait déjà donné lieu de violents débordements à Barbès.
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