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Loi Travail : Pierre Gattaz "pas à la hauteur des responsabilités", affirme Manuel Valls
©Reuters

Tacle

Le Premier ministre a réagi à la menace du Medef de rompre les négociations sur l’Unedic. Il a aussi annoncé la prorogation de l'état d’urgence.

Manuel Valls avait déjà beaucoup à faire avec les syndicats, voici que le patronat fixe son ultimatum. Le Medef a prévenu que si la Loi Travail n’était pas modifiée d’ici mi-mai, il pourrait interrompre les négociations cruciales sur l’assurance-chômage. La réponse de Manuel Valls, interrogé sur France Info, ce mercredi matin, n’a pas tardé. Pierre Gattaz "ne peut pas prendre en otage la négociation sur l'assurance chômage" a lancé le Premier ministre. ‘’Ce n'est pas à la hauteur des responsabilités en tant que partenaire social". Et d’ajouter : ‘’quand on discute, quand on négocie, on ne pose pas des ultimatums". Cela ressemble donc à une fin de non recevoir. ‘’Il faut, par ailleurs, respecter le Parlement qui aujourd'hui s'est saisi de cette loi, l'enrichie, l'amende et est à l'écoute de l'ensemble de partenaires sociaux" a expliqué Manuel Valls.

Le chef du gouvernement est, par ailleurs, revenu sur l’état d’urgence. Il souhaite que celui-ci soit prorogé jusqu’à la fin de l’Euro de football, programmée le 10 juillet prochain. En théorie, l’état d’urgence doit prendre fin le 26 mai. "L'Etat d'urgence ne peut pas être un état permanent, mais nous devons assurer pleinement la sécurité des grands événements".

Enfin, il a taclé Emmanuel Macron, qui propose de supprimer l'ISF. Pour le Premier ministre, vu le contexte actuel, il juge que cette suppression serait "une faute."

Lu sur France Info

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