L'ancien député UDI Jean-Christophe Lagarde est condamné à dix mois de prison avec sursis pour avoir octroyé un emploi fictif à sa belle-mère<!-- --> | Atlantico.fr
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Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'ancien député Jean-Christophe Lagarde à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif d'assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'ancien député Jean-Christophe Lagarde à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif d'assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010.
©Ludovic MARIN / AFP

Justice

Le tribunal correctionnel de Paris a évoqué dans son délibéré un contrat "atypique, occulte".

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, ce mercredi 7 décembre, l'ancien député centriste Jean-Christophe Lagarde à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif d'assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010. 

Jean-Christophe Lagarde était membre de l'Assemblée nationale entre 2002-2022. Il s'est rendu coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à la mère de son épouse, Monique Escolier-Lavail, près de 40.000 euros de salaires dans le cadre d'un contrat "atypique, occulte", a estimé le tribunal dans son délibéré.

Jean-Christophe Lagarde a officiellement quitté ses fonctions de président de l'UDI à la fin du mois d'octobre.

L'élu avait justifié d'avoir fait appel à sa belle-mère, ancienne patronne de PME, par son souhait de "découvrir des choses qu'on ne lit pas dans les livres".

Récusant tout emploi fictif, sa belle-mère a peiné à détailler le contenu exact de sa mission au service de son gendre, évoquant la "lecture de journaux" et des "conversations informelles" avec des patrons de petites entreprises.

L'enquête avait été ouverte par le Parquet national financier en octobre 2017 après la plainte de Hacène Chibane, conseiller d'opposition EELV à Drancy, qui s'interrogeait initialement sur l'emploi d'assistante parlementaire de l'épouse de Jean-Christophe Lagarde, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014.

A l'issue de l'enquête qui s'est penchée sur 18 contrats d'assistants parlementaires conclus par Jean-Christophe Lagarde, seul avait été retenu le cas de la belle-mère de l'ancien édile. 

Depuis une loi de septembre 2017 votée après l'affaire des époux Fillon, le recrutement d'assistants parlementaires au sein du cercle familial proche est désormais interdit.

En septembre dernier, l'ancien député avait été placé en garde à vue dans l'enquête sur les fausses accusations, relayées par Le Point, contre Raquel Garrido et son mari Alexis Corbière.

France Info

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