Guerre en Ukraine : Ségolène Royal affirme n'avoir « jamais nié les crimes de guerre » en Ukraine et s'« excuse » auprès des victimes<!-- --> | Atlantico.fr
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Ségolène Royal a précisé ce samedi sur le réseau social Twitter n'avoir « jamais nié les crimes de guerre » en Ukraine.
Ségolène Royal a précisé ce samedi sur le réseau social Twitter n'avoir « jamais nié les crimes de guerre » en Ukraine.
©NICHOLAS KAMM / AFP

Mea Culpa

Ségolène Royal a répondu aux critiques après ses propos sur la Russie cette semaine.

Ségolène Royal a assuré ce samedi sur le réseau social Twitter n'avoir « jamais nié les crimes de guerre » en Ukraine et s'est excusée « auprès des victimes si elles l'ont pensé », après ses propos polémiques sur le conflit entre Kiev et Moscou.

Jeudi soir, sur BFMTV, Ségolène Royal avait dénoncé « une propagande de guerre par la peur » de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky, et mis notamment en doute la réalité de « la maternité bombardée » dans le Sud-Est de l'Ukraine en mars.

Elle a aussi mis en doute le massacre de Boutcha ou « le récit de viol d'enfant pendant sept heures sous les yeux des parents » :

« C'est monstrueux d'aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix », avait-elle indiqué.

Ses propos ont suscité une vive polémique au sein du monde politique.

Ségolène Royal a donc tenu à clarifier ses propos sur Twitter ce samedi :

« Je n'ai jamais nié les crimes de guerre et je m'excuse volontiers auprès des victimes si elles l'ont pensé. (… ) Plaider pour la paix, c'est agir pour l'arrêt des souffrances du peuple ukrainien et de l'agression russe», a-t-elle précisé ce samedi.

Elle a également tenu à mettre en avant la fin de son propos de jeudi, selon elle, « coupé dans les rediffusions ».

Elle y précisait qu'« il y a une forme de surenchère dans la description de l'horreur, pour susciter des livraisons d'armes et pour s'interdire de mettre en place des processus de négociations et de paix, alors que le peuple ukrainien a besoin de la paix (...). La description des horreurs dans le cadre d'une propagande de guerre empêche les processus de paix ».

Le Figaro

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