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Gérard Larcher fait sa rentrée et il a des choses à dire...
©LUDOVIC MARIN / AFP

Il sonne la charge

Le président du Sénat, Gérard Larcher faisait ce matin sa conférence de rentrée. Révision constitutionnelle, réformes sociales, affaire Benalla... Tout y est passé.

Gérard Larcher a effectué sa rentrée politique ce jeudi 6 septembre. Lors de la conférence de rentrée, le président du Sénat a commencé son discours par l'affaire Benalla. Cette affaire a semé le doute sur la République exemplaire qu'on nous avait promise et affecté l'image du président" explique le président. Loin d'être un épiphénomène de la vie politique, Gérard Larcher a estimé que l'"affaire" Benalla était "l'expression d'une crise plus grave qui tiens au mode de fonctionnement de la présidence de la République et à la façon personnelle du chef de l'Etat d'exercer son mandat". Une charge plutôt inédite qu'il a ponctué d'incises sur les autres dossiers de cette rentrée politique "Benalla, Hulot, prélèvement à la source…", "un certain cumul" pour le président du Sénat.

Mais Gérard Larcher n'en avait pas finit avec Emmanuel Macron. Il a longtemps disserté sur les limites du "concept dit novateur" du "en même temps" ainsi que sur l'illusion du "monde nouveau" qui aurait remplacé l'ancien qui aurait disparu "tel l'Atlantide en avril 2017".

Il s'est lancé dans une logue charge énumérative contre le locataire de l'Elysée :" Prôner une république exemplaire et en même temps des passe-droits inexplicables des nominations...  Affirmer une volonté réformatrice à toute épreuve et en même temps ne pas affronter l'obstacle d'une réduction indispensable de la dépense publique et de la pression fiscale. Insister sur le retour d'un exécutif qui décide (et c'est aussi important) et en même temps  donner le spectacle d'atermoiements sous forme de psychodrame sur le dossier du prélèvement à la source. Annoncer un pacte de confiance entre l'État et les territoires et tenir une conférence nationale des territoires sans les maires, les départements et les régions. Imaginer une modernisation de notre Constitution et de nos institutions pour un meilleur fonctionnement de notre démocratie et, en même temps, avoir un projet qui au fond affaiblit le Parlement et la représentation des territoires.

La promesse d'une rentrée politique définitivement très sereine en somme.

Lu sur Public Sénat

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