Emeutes urbaines suite à la mort de Nahel : des groupuscules d'ultra-gauche sont soupçonnés de vouloir faire "converger les luttes contre les violences policières", selon les renseignements<!-- --> | Atlantico.fr
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Un piéton passe devant des pancartes indiquant "justice pour Nahel et pour tous les autres tués par la police" à Marseille, le 30 juin 2023.
Un piéton passe devant des pancartes indiquant "justice pour Nahel et pour tous les autres tués par la police" à Marseille, le 30 juin 2023.
©NICOLAS TUCAT / AFP

Risque d’embrasement

Les renseignements territoriaux anticipent également une contagion de la violence aux quartiers restés calmes jusqu'ici.

Après la mort de Nahel, un jeune homme de 17 ans, à la suite d’un refus d’obtempérer, plusieurs villes à travers le pays sont devenues le théâtre d'émeutes nocturnes. Les autorités redoutent que les violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel mardi à Nanterre soient utilisées par des groupuscules d'ultra-gauche pour faire « converger les luttes » contre les « violences policières », selon les renseignements territoriaux (RT) dans une note consultée par France Info.

Ces mouvances de l’ultra-gauche relayent des appels pour des rassemblements pour ce vendredi soir à 20 heures devant les mairies.

Selon cette note, les renseignements territoriaux craignent que les violences urbaines persistent et s'étendent.

« La colère est montée d'un cran. La persistance des incidents est donc à prévoir sur l'ensemble du territoire, avec une probable extension, dès ce soir, dans des quartiers restés calmes jusqu'ici », selon les précisions de cette note.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé ce vendredi aux préfets l'arrêt des bus et tramways dans toute la France à partir de 21H00, après trois nuits d'émeutes urbaines.

France Info

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