Emmanuel Macron doit nommer prochainement une nouvelle équipe pour son futur gouvernement. Ce jeudi, Gabriel Attal a entretenu le flou sur le remaniement avant les élections législatives. Le chef de l’Etat souhaitait conserver Jean Castex. Emmanuel Macron pourrait refuser d'accorder des circonscriptions au parti Horizons d'Edouard Philippe.
Alors qu’Emmanuel Macron doit nommer un nouveau Premier ministre avant le 13 mai, personne au sein de la macronie ne semble vraiment savoir ce qu'il prévoit. Selon des informations d'Europe 1, l'idée initiale d'Emmanuel Macron était de garder Jean Castex à Matignon jusqu'au second tour des élections législatives, jusqu'au 19 juin.
Emmanuel Macron serait « très agité » en évoquant le sort réservé à Edouard Philippe et à sa formation politique, Horizons, pour la campagne des élections législatives, selon un visiteur du soir et d’après la rédaction d’Europe 1.
Le chef de l’Etat aurait tenu ces propos en privé, selon Europe 1, sur les investitures pour le parti d’Edouard Philippe :
« Aucune circonscription pour Horizons, ce sont des cons ! Il me doit tout et il pense qu'on est égaux ? Il a fumé les vapeurs du port du Havre ? ».
Le choix de conserver Jean Castex à son poste de Premier ministre permettrait au chef de l’Etat de connaitre la future majorité avant de tout remanier. Jean Castex a poliment refusé, selon Europe 1.
Selon le Premier ministre, cité par Europe 1, cela ne serait « pas une bonne chose » et correspondrait à une « perspective trop éloignée ».
Jean Castex a notamment expliqué à Emmanuel Macron qu'il ne se sentait pas de mener les troupes de La République en marche dans cette bataille des législatives.
Emmanuel Macron n’aurait pas l’intention de se séparer totalement de lui. Jean Castex pourrait se voir confier le ministère de la Justice ou un « super portefeuille » en charge de la réforme des retraites, d’après Europe 1.
Des décisions devraient être prises dans les prochaines semaines dans le cadre du remaniement et pour la présentation de la nouvelle équipe gouvernementale pour le second quinquennat d’Emmanuel Macron. Le président de la République va-t-il tout faire pour que son ancien Premier ministre, Edouard Philippe, n’ait pas un groupe trop grand à l’Assemblée nationale ?
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