Déraillement mortel d’un TGV en Alsace : ouverture du procès ce lundi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Ouverture, ce lundi, du procès du déraillement mortel d'un TGV en Alsace qui avait eu lieu le 14 novembre 2015.
Ouverture, ce lundi, du procès du déraillement mortel d'un TGV en Alsace qui avait eu lieu le 14 novembre 2015.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Justice

Le déraillement de la rame d’un TGV d’essai, le 14 novembre 2015 dans le Bas-Rhin, avait fait 11 morts et une quarantaine de blessés.

Le procès du déraillement de la rame d’un TGV d’essai, qui avait causé la mort de 11 personnes et fait une quarantaine de blessés, en Alsace, le 14 novembre 2015, s’ouvre lundi à Paris. L’audience débutera à 13h30 devant la 31e chambre du tribunal correctionnel.

Les cause principales de l’accident ont été identifiées : une vitesse excessive et un freinage trop tardif. Sur le banc des prévenus : la SNCF, ses filiales Systra (commanditaire des essais) et SNCF Réseau (gestionnaire des voies) ainsi que trois personnes physiques (le conducteur titulaire, un cadre de la SNCF chargé de lui donner les consignes de freinage et d’accélération et un ingénieur de Systra, chargé de renseigner le conducteur sur les particularités de la voie). La justice devra déterminer les responsabilités de chacun dans l’enchaînement des évènements qui ont mené jusqu’à l’accident. Ils sont poursuivis pour homicides et blessures involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité. Les trois personnes physiques encourent trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Les trois sociétés risquent une amende de 225 000 euros.

Pour rappel, le 14 novembre 2015, 53 personnes, salariés du secteur ferroviaire et membres de leurs familles, dont quatre enfants, étaient montées à bord de la rame pour l’ultime test du tronçon de la nouvelle Ligne à grande vitesse Est européenne (LGVEE) entre Baudrecourt  et Vendenheim. Parmi elles, onze personnes sont mortes, 42 autres ont été blessées dont une vingtaine gravement.

À l’époque, l’événement avait été largement occulté par les attentats djihadistes meurtriers de la veille, le 13 novembre 2015, qui avaient causé 131 morts au Bataclan, sur les terrasses parisiennes et au Stade de France. « Ce procès va déjà permettre de sortir ce drame de l’oubli collectif », a confié à l’AFP, l’avocat Gérard Chemla, conseil d’une cinquantaine des 89 parties civiles recensées avant l’ouverture du procès. Mes clients « attendent de l’honnêteté et du courage de la part des protagonistes », a-t-il ajouté.

Le procès se tiendra jusqu’au 16 mai prochain.

20 Minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !