Délinquance des mineurs : la difficile mission de la police des transports en Ile-de-France<!-- --> | Atlantico.fr
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Des policiers français patrouillent dans les couloirs du RER à la gare du Nord à Paris, le 15 mai 2020.
Des policiers français patrouillent dans les couloirs du RER à la gare du Nord à Paris, le 15 mai 2020.
©THOMAS COEX / AFP

Age exact 

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance des mineurs isolés dans les transports en commun franciliens, la Sûreté régionale des transports a créé un groupe spécialisé. Parmi les personnes interpellées identifiées qui se déclarent mineures, 94% sont majeures. La commissaire Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports, s’est confiée à la rédaction du Parisien.

Des jeunes multirécidivistes font bondir les chiffres de la délinquance dans les transports en commun, d'après la rédaction du Parisien. Un peu moins d’un mis en cause sur deux traités cette année par les services de la Sûreté régionale des transports (SRT), le pendant judiciaire de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), est un mineur non accompagné, selon des informations du Parisien.

Ces jeunes récidivistes font augmenter l’insécurité dans les transports. Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports, s’est confiée à la rédaction du Parisien.

La Sûreté régionale des transports est mobilisée afin « d’affaiblir cette délinquance, massive sur notre réseau, par plusieurs canaux. Le premier, via nos groupes d’enquête spécialisés dans les infractions qu’ils commettent : les vols à l’arraché et à la tire. (…) Enfin, le dernier canal, consiste à mettre au jour leur réelle identité afin qu’ils soient, s’ils sont majeurs, traités comme des délinquants majeurs. Pour ce faire, nous avons donc créé en mars 2021 un groupe spécialisé sur les mineurs non accompagnés. (…) Étant donné l’ampleur du réseau francilien, la SRT est à la source de la délinquance francilienne : 20 % de la criminalité s’y déroulent. Nous voyons donc arriver un type de délinquance plus vite que certains arrondissements parisiens. Le phénomène des mineurs non accompagnés délinquants, nous l’avons donc très vite identifié ».

Selon Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports, « depuis le début de l’expérimentation, en octobre 2019, nous avons soumis 1 700 demandes d’identification aux trois pays du Maghreb. Aujourd’hui, nous recensons notre 400e mineur non accompagné identifié. Et sur ces 400 personnes, 94 % ont été identifiées comme majeures. Il s’agit, le plus souvent, de très jeunes majeurs. Pour l’anecdote, cette année, le plus grand écart que nous avons pu constater, c’est celui d’un homme qui déclarait avoir 17 ans, alors qu’il en avait en réalité 30 ».

Le Parisien

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