Chrétiens d'Orient : Manuel Valls déplore l'attitude "pas appropriée" de la RATP<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls est revenu ce mardi 7 avril sur la polémique autour de l'affiche des "Prêtres" et de la RATP.
Manuel Valls est revenu ce mardi 7 avril sur la polémique autour de l'affiche des "Prêtres" et de la RATP.
©Reuters

Le ton monte

Pour le Premier ministre, en refusant dans un premier temps de laisser dans ses couloirs une affiche portant la mention "en faveur des chrétiens d'Orient", la RATP a eu une attitude "pas digne d'une grande entreprise publique".

"Pas digne d'une grande entreprise publique". C'est ainsi que Manuel Valls a défini ce mardi 7 avril "l'attitude de la RATP" qui avait refusé, au nom du principe de laïcité, de laisser dans ses couloirs les affiches du prochain concert du groupe Les Prêtres portant la mention "en faveur des chrétiens d'Orient".

A la question "Qu'avez-vous fait de l'esprit du 11 janvier lorsque l'on voit qu'une entreprise placée sous le contrôle du gouvernement met sur le même plan Daesh et les chrétiens d'Orient, les bourreaux et leurs martyrs?", du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, le Premier ministre a répondu : "L'attitude de la RATP, nous l'avons tous dit, au cours de ces derniers jours, n'a pas été appropriée. Elle n'a pas été digne d'une grande entreprise publique". "C'est la raison pour laquelle le gouvernement est intervenu pour dire très clairement qu'il y a une sensibilité à avoir face notamment au martyre des chrétiens un peu partout en Orient", a expliqué le Premier ministre lors d'une séance de question-réponses à l'Assemblée nationale, quelques heures après que la société ferroviaire, acculée sous le poids des critiques, a annoncé qu'elle accepté de rétablir l'affiche initiale.

"Ne cherchons pas la polémique lorsqu'elle est stérile (…) Une démocratie, elle est forte quand, au-delà des différences, l'ensemble des forces politiques se retrouvent ensemble. Elle est forte quand elle ne polémique pas sur l'accessoire et se rassemble sur l'essentiel", a ajouté le chef du gouvernement, à l'intention d'Eric Ciotti. Et Manuel Valls de conclure en appelant les élus à respecter "le ton qui a prévalu dans cet hémicycle le 13 janvier", après les attentats de Charlie Hebdo et la grande marche citoyenne qui avait suivi. 

Lu sur Le Figaro

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