Baisse de l'inflation : quels sont les outils dont dispose le gouvernement, au juste ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Elisabeth Borne, qui s'est engagé à la chute de l'inflation, Photo d'illustration AFP
Elisabeth Borne, qui s'est engagé à la chute de l'inflation, Photo d'illustration AFP
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Que valent leurs promesses ?

Elisabeth Borne s’y engage : l’inflation va baisser dans les mois à venir. Que faut-il penser d’une telle promesse ?

Depuis des mois, désormais, les Françaises et les Français font face à d’importantes hausses des prix. Du fait de l’inflation, qui touche tout particulièrement les produits de la vie courante (comme l’alimentaire, par exemple) ou le carburant, les dépenses incompressibles affichent une tendance à la hausse. Ainsi que l’expliquait d’ores et déjà Atlantico il y a quelques semaines, ces charges représentent environ 38% du budget des consommateurs, en moyenne, ce qui correspond à 1 195 euros mensuels. Soit un bon de 9% environ.

Une situation effrayante, à n’en point douter, qui n’a pas manqué d’alerter l’exécutif. Plusieurs, au sein du gouvernement, se sont déjà exprimés à ce sujet. C’est le cas de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, des Finances ainsi que de la Souveraineté industrielle et numérique, rappelle BFMTV: il s’est engagé à préserver le budget des Françaises et des Français à l’aide de baisses de prix pour les produits alimentaires. Rendez-vous en juillet pour la mise en application de cet engagement.

Mais l’auteur de Fugue Américaine n’est pas le seul à promettre une baisse de l’inflation. C’est également le cas d’Elisabeth Borne, soulignent nos confrères. "L'inflation dans les prochains mois sera moins forte que ce qu'elle a été ces derniers mois”, a-t-elle ainsi déclaré devant les micros de France 3, non sans détailler à quels biens de consommation courante elle pensait très spécifiquement : il s’agit, selon elle, de produits “très importants pour les Français: les pâtes, l'huile, la volaille".

Hélas, il est possible que les entreprises se refusent à des baisses de prix et le gouvernement ne prévoit pas de fixer les prix par lui-même, ainsi qu’avait pu le demander Jean-Luc Mélenchon par exemple. Est-ce à dire qu’il est à court de solution ? Pas nécessairement. "Si certains industriels ne jouent pas le jeu, on pourra être amené à les taxer", a ainsi prévenu Elisabeth Borne, avant de poursuivre : "il faut que les industriels qui ont augmenté leurs marges prennent très sérieusement la demande du gouvernement". A bon entendeur.

BFMTV

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