Amnistie sociale : Jean-Vincent Placé appelle à la mobilisation des parlementaires de gauche <!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Vincent Placé mécontent du refus du gouvernement d'accepter la loi sur l'amnistie sociale
Jean-Vincent Placé mécontent du refus du gouvernement d'accepter la loi sur l'amnistie sociale
©Reuters

Un refus dé...Placé

Le sénateur d'Europe Écologie-Les Verts a demandé ce vendredi aux députés socialistes de respecter leur "devoir de désobéissance" face à "l'oukase" de François Hollande.

À l'instar de Jean-Luc Mélenchon dans l'émission Des paroles et des actes, ce jeudi soir, Jean-Vincent Placé a également contesté le refus de François Hollande d'adopter la proposition de loi communiste pour l'amnistie sociale de délits commis dans le cadre d'actions sociales votée au Sénat et qui va arriver à l'Assemblée nationale. "Je dis aux députés PS : on ne peut pas obéir aux ordres les plus idiots", a demandé le sénateur  d'Europe Écologie-Les Verts sur France Info. "L'ensemble de la majorité sénatoriale, du PS au PC, aux Verts, nous avons voté ce texte défendu par les ministres de la Justice et du Travail", a ajouté l'élu écologiste.

Indigné par le refus du gouvernement, Jean-Vincent Placé a regretté "l'intervention du ministre des Relations avec le Parlement, sans prévenir personne, pour dire : Non, au fait, maintenant, on est contre. Ça veut dire que le message vient du plus haut de la République. Un message complètement solitaire et inconséquent".

Parlant d'un "devoir de désobéissance" des élus socialistes, le sénateur a ajouté  : "il faut avoir de la dignité et de l'honneur, respecter ses engagements et ne pas accepter ces oukases qui viennent d'en haut. La façon de gouverner aujourd'hui, c'est imprévoyance, aveuglement et, comme souvent en position de faiblesse, beaucoup d'autoritarisme". Néanmoins, Jean-Vincent Placé ne compte pas rallier la manifestation organisée par le Front de gauche, le 5 mai prochain. "Ce n'est pas une réponse politique d'aller stigmatiser ad hominem le chef de l'État", a-t-il justifié.

Lu sur Le Point

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