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Alain Juppé : il promet un "conflit dur" avec Nicolas Sarkozy en cas d'abandon des primaires
Alain Juppé : il promet un "conflit dur" avec Nicolas Sarkozy en cas d'abandon des primaires
©Reuters

Encore trois ans

Dans un entretien à paraître ce mardi dans "Sud-Ouest", le maire de Bordeaux - et candidat à la primaire UMP pour la présidentielle - avertit l'ancien Président dans l'optique de 2017.

Le retour sur la scène politique de Nicolas Sarkozy ne freine en rien les ambitions d'Alain Juppé. Au contraire : l'ancien Premier ministre et actuel maire de Bordeaux se place en défenseur des primaires UMP face à l'ancien Président de la République, qui pourrait être tenté de remettre l'UMP - et ses statuts - à plat, comme en témoigne ce long entretien accordé au quotidien Sud-Ouest, à paraître ce mardi.

La suppression de l'article 34 des status de l'UMP relatif à ces primaires par le nouveau président du parti serait "un point de conflit dur", prévient d'emblée Alain Juppé. Et d'aller plus loin, en insistant sur l'ouverture de ces primaires aux voix du centre : "Il faut que nous ayons un collectif d'organisation qui associe l'UMP, sous ses nouveaux habits, l'UDI et le MoDem". L'appel de François Bayrou à voter Hollande en 2012 semble être du passé pour Juppé : "Oui, il a fait une erreur. Mais aujourd'hui, sa position à l'égard du pouvoir socialiste est claire" - ce même Bayrou a d'ailleurs affirmé qu'il serait prêt à s'allier avec Juppé dans l'optique de la présidentielle.

L'ancien locataire de Matignon affirme sur plusieurs autres points ses différences avec l'ancien de l'Elysée. En premier lieu, il n'est pas lui-même candidat à la présidence de l'UMP : "Comme je l'ai dit, étant membre du collège qui est le garant de la transparence des élections, je ne vais pas m'engager pour tel ou tel candidat. Que le meilleur gagne". Deuxième point, sur le faible nombre de soutiens politiques comparé à ceux déjà accumulés par Nicolas Sarkozy : "Si j'ai des adhésions, ce sera par désir, pas par la peur". Troisième point notable, sur "l'heureuse coïncidence" entre l'interview de Nicolas Sarkozy sur France 2 et la publication d'une note de blog programmatique par Alain Juppé : il espère monter un programme non pas solitaire mais collectif. "Je vais lancer une plateforme coopérative. Nous avons un an et demi pour construire le projet des primaires et deux ans et demi pour celui des présidentielles", explique-t-il, citant d'ores et déjà des thématiques comme l'Europe, l'écologie, l'éducation nationale et le concept d' "identité heureuse".

Dans tous les cas, une fois le candidat de la droite - et du centre, pour Juppé - désigné, l'ancien Premier ministre n'a aucun doute sur ses chances de victoire : "Hollande est relégué dans les sondages et je ne vois pas sa capacité de rebond. On l'a senti accablé lors de sa dernière conférence de presse. Si on crée un élan de la droite et du centre, le candidat désigné sera au deuxième tour et gagnera".

Vu sur Sud-Ouest

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