Alain Afflelou réagit après 700 kg de cocaïne retrouvés dans son jet privé

C'est une histoire rocambolesque qui n'arrange pas vraiment les affaires du grand patron français. L'avion Falcon du lunettier immatriculé F-GXMC, qu'il avait confié à la société de leasing lyonnaise SN Transhelicoptère Services, a été intercepté alors qu'il s'apprêtait à décoller de la République dominicaine, à destination de Versailles. A son bord, 26 valises contenant "682 paquets" de cocaïne ont été découverts.

35 personnes, dont quatre Français, ont été arrêtés. Ils sont soupçonnées de faire partie d'un large réseau de narcotrafiquants qui comptait sur la complicité de nombreux militaires, de policiers et d'agents des douanes dominicains.

L'homme d'affaires qui se dit "stupéfait" par cette révélation n'a pas tardé à s’exprimer par l'intermédiaire de sa directrice de la communication. "Cet avion est en leasing et la gestion en est confiée à la société (lyonnaise) SN Transhelicoptère Services qui l'a loué à des personnes que l'on ne connaît pas", a déclaré dimanche à l'AFP, Isabelle Amaraggi. "Cet avion, et un autre plus petit également géré par cette société, sont utilisés par Alain Afflelou et ses collaborateurs en fonction de leurs déplacements", a-t-elle précisé."Alain Afflelou a appris la nouvelle hier, par la presse, il est stupéfait. Il a immédiatement demandé des explications par courrier à la société gestionnaire", a-t-elle ajouté.

L'avocat d'Alain Afflelou, Me Hervé Témine, a confirmé à l'agence de presse que le Falcon était en leasing et que l'homme d'affaires avait été "très surpris par cette situation, à laquelle il est totalement étranger".Me Hervé Témine a également déclaré vouloir entreprendre "les démarches nécessaires pour établir ce qui s'est passé" et qu'il se réservait "éventuellement" le droit d'engager une procédure judiciaire.