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Affaire Kader Arif : la police judiciaire a perquisitionné le conseil régional Midi-Pyrénées
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L'enquête porte sur des marchés publics de la région attribués à de proches parents du secrétaire d'État.

L'affaire pourrait encore secouer le sommet de l'Etat. Depuis quelques jours une enquête a été ouverte pour savoir si des marchés publics de la région Midi-Pyrénées ont été attribués abusivement à de proches parents de Kader Arif, secrétaire d'État aux Anciens combattants. Ce vendredi, la police judiciaire de Toulouse a procédé à une perquisition des locaux du conseil régional.

Des documents ont été consultés par les enquêteurs qui sont restés plusieurs heures. Selon une source policière, les enquêteurs de la brigade financière agissent "à la suite d'un signalement déposé lundi par le groupe d'opposition de droite au sein du conseil régional, Osons Midi-Pyrénées". Selon ce groupe d'opposition interrogé par l'AFP, "deux sociétés dirigées notamment par le frère de Kader Arif puis par ses neveux - AWF music, et AWF - ont emporté deux contrats de quatre ans en 2009 et 2014 auprès du conseil régional et déjà empoché quelque 2 millions d'euros".

La question posée est celle d'un quelconque favoritisme dans l'attribution de ces dossiers. Kader Arif a-t-il joué de tout son poids pour que les sociétés évoquées récoltent ces marchés ? "Des professionnels de l'événementiel en Midi-Pyrénées leur ont assuré, sous le couvert de l'anonymat, ne plus concourir à ces appels d'offres qu'ils estiment joués d'avance" disent les membres du groupe "Osons Midi-Pyrénées". La région Midi-Pyrénées a démenti. Martin Malvy, le président de la rédgion a indiqué jeudi qu'il était "profondément révolté" par ces accusations.

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